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dimanche 29 novembre 2009

L'affaire Giraud/Lherbier relancée ?

Un supplément d'information a été demandé par le président de la cour d'assises...

Nouveau rebondissement dans l’affaire du double homicide de Géraldine Giraud et Katia Lherbier. Olivier Leurent, le président de la cour d’assises chargée de juger Jean-Pierre Treiber, à partir du 19 avril prochain à Auxerre, vient d’ordonner un «supplément d’information», révèle Le Parisien, ce dimanche.

Une décision motivée, selon le quotidien, par le témoignage d’un ancien codétenu de Jean-Pierre Treiber. Dans L’Yonne républicaine datée du 15 septembre 2009, l’individu expliquait que Treiber lui aurait affirmé «connaître Marie-Christine Van Kempen», la tante de Géraldine Giraud, un temps mise en examen pour complicité d’assassinats dans cette affaire.

Renseignements recueillis pendant la cavale

Tout au long de l’enquête, l’un comme l’autre ont pourtant toujours affirmé qu’ils ne se connaissaient pas et qu’ils ne s’étaient jamais rencontrés.

Par ailleurs, certains renseignements recueillis pendant les deux mois et demi de cavale devront être étudiés. Ils pourraient compléter le scénario du double homicide, précise Le Parisien.
 
Treiber seul accusé

Depuis son renvoi devant la cour d’assises, Jean-Pierre Treiber est, seul, accusé de la mort de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier, dont les dépouilles ont été découvertes, le 9 décembre 2004, dans le puisard de son jardin à Villeneuve-sur-Yonne. Peu bavard au cours de l’instruction, l’ancien garde-chasse n’a cessé de clamer son innocence, sans toutefois convaincre. De leur côté, les enquêteurs de la police judiciaire ont longtemps cru à la culpabilité de Marie-Christine Van Kempen, la tante de Géraldine et l’ancienne professeur de chant de son amie Katia. Soupçonnée d’avoir commandité les assassinats et écrouée en novembre 2005, elle avait finalement bénéficié d’un non-lieu en 2008.

Que risquent les complices présumés de Jean-PierreTreiber ?

vendredi 20 novembre 2009

Jean-Pierre Treiber : retour à la case prison

!!__Jean-Pierre Treiber a été arrêté vendredi 20 novembre à Melun (Seine-et-Marne), a annoncé le ministère de l'intérieur__. ((/blog/public/triebbbb60907.jpg_300x235.jpg|Treiber|L|Treiber, nov. 2009)) Assassin présumé de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, il s'était évadé le 8 septembre dernier de la prison d'Auxerre en se dissimulant dans un carton. Le fugitif "va être déféré au palais de justice d'Auxerre dans la foulée, mis en examen et réincarcéré", a indiqué le procureur de la République d'Auxerre, François Pérain. __Il a été arrêté dans l'après-midi__ par des policiers de l'unité RAID (Recherche assistance intervention dissuasion) dans un appartement de Melun, précise le ministère dans un communiqué. Le logement appartient à la fille d'un de ses amis, qui avait été placé sous surveillance depuis quelque temps par la police, a précisé une source judiciaire. Une balise avait été placée sous la voiture de cet homme, ce qui a permis de constater qu'il se rendait régulièrement dans ce logement en principe inhabité. L'homme a découvert la balise vendredi. Les policiers s'en sont aperçus et ont donc décidé de l'arrêter et de perquisitionner le logement, où ils ont découvert Jean-Pierre Treiber, qui s'est rendu sans résistance, a-t-on précisé. Le propriétaire de l'appartement a été placé en garde à vue. __"Sa cavale et sa tentative de mystificatio__n aura duré moins de trois mois", s'est félicité le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, qui félicite les policiers. Contacté par la station de radio RTL, après l'annonce de l'arrestation, Roland Giraud, le père de Géraldine, a déclaré qu'il était "content que la police ait fait son travail", mais n'a pas souhaité faire d'autres commentaires. Selon la radio, Jean-Pierre Treiber aurait été interpellé par les policiers du RAID autour de 16 h 30. __Depuis son évasion, il narguait__ les forces de l'ordre, assurant se cacher dans les bois et écrivant régulièrement à la presse, à des amis ou à d'anciens codétenus pour clamer son innocence. Dans sa première missive, le fuyard avait écrit qu'il viendrait à son procès, programmé pour avril 2010 aux assises, où il risque une condamnation à perpétuité pour l'enlèvement et l'assassinat fin 2004 de la fille du comédien Roland Giraud et de son amie. Les corps des deux jeunes femmes avaient été retrouvés dans sa propriété et il était en possession, lors de son arrestation, de leurs cartes de crédit.