ECONOMIE
Une histoire commerciale du centre ville
le mardi 14 février 2012, 01:30 - ECONOMIE - Lien permanent
Après Jean-Pierre BOSQUET, Renaud HERRMANN était cette fois l'invité du groupe d'opposition "Auxerre Ensemble" pour évoquer l'avenir du centre ville d'Auxerre
C'est la deuxième réunion de "concertation" organisée par "Auxerre Ensemble", le groupe d'opposition municipale, autour du thème : quel avenir pour le centre-ville. Guillaume LARRIVE et ses collègues au conseil municipal avaient voulu cette fois inviter Renaud HERRMANN, fondateur du "Quick" dans les Clairions, maintenant en charge d'une entreprise de management commercial et qui a longtemps dirigé Monoprix.
La famille Herrmann fait partie d'une grande tradition Auxerroise du commerce, le père de Renaud ayant fondé Novéco qui donna lieu ensuite à l'actuel magasin "locomotive" du centre-ville d'ailleurs en pleine restructuration. Il retracera pour les participants à cette réunion un historique de l'évolution de ce commerce du centre-ville et surtout l'émergence des "pôles" extérieurs.
A l'époque NOVECO fut très novateur en construisant son propre parking souterrain. Renaud Herrmann le répète, "No parking, No Business".
Il évoque également les projets autour d' l'Arquebuse en rappelant qu'ils ne datent pas d'aujourd'hui et qu'il faut, en tout état de cause, étroitement associer l'ensemble des commerçants à une telle étude, "pas à la fin quand tout est décidé mais dès le début"
Son intervention est intéressante à plus d'un titre. Elle permet de bien situer les enjeux mais aussi de mesurer les conséquences des atermoiements, des hésitations et des retards.
Un large débat s'engage ensuite avec le public présent, souvent vif, parfois contradictoire et qui laisse mieux percevoir les difficultés du politique amené à trancher entre des avis souvent divergents.
L'exposé de Renaud Herrmann :
Renaud HERRMANN et l'histoire commerciale du... par AUXERRETV
Le débat avec le public :
Débat sur le centre ville d'Auxerre par AUXERRETV
Galerie Photos
Commentaires
Allez encore une volonté de chantier en vue !!!!
Si c'est financé entièrement par le privé "why not" !!!!
Autrement arrêtez d'abreuver les auxerrois de ce mot devenu indécent en pleine crise économique "dépenses, dépenses, dépenses"....
Le problème des commerçants de la rue du Temple (et ceux de la rue Joubert !!!) est certainement dû à la zone des Clairions toujours plus étendue avec , de plus ,
la facilité d'y stationner les véhicules gratuitement.
Ce sont bien des propos d'élus et de citoyens nantis que de croire à la mise en chantier de projets coûteux soi-disant pour le bien commun ....
Mais comme celà est signalé parfois dans certains comptes -rendus, la mobilisation des commerçants et leur 'entente font souvent défaut pour qu'à l'unanimité ils montent un projet commun pour dynamiser le centre ville.
. Il est vrai que le Maire ne les a pas beaucoup favorisés à ce jour en préférant tout miser sur les Clairions et s'il veut "un centre commercial" (?) place de l'Arquebuse, celà signifie nouveaux magasins/boutiques et encore plus de concurrence alors que de nombreux commerçants souffrent de la crise et des Clairions.....
Est-ce une "ânerie" que d'imaginer "repenser et réaménager" le centre ville par rapport à l'existant ?
Erratum : je voulais bien sûr parler de la place de l'Arquebuse et non des Cordeliers comme lieu de parking.
A ceux qui souhaitent un parking sous la place des Cordeliers, je pose la question suivante : imaginez vous ce que sera "l'ambiance" du centre historique d'Auxerre lorsque 600 à 800 véhicules y entreront et en sortiront sans cesse compte tenue de l'étroitesse des voies entrantes et sortantes que sont les rues de Paris, d'Egleny, Dampierre et Fourier ? Un parking sous la place des cordeliers me semble beaucoup plus pertinent. La rue du Temple, devenue piétonne, pourrait être partiellement recouverte pour devenir une sorte de galerie commerciale ; elle deviendrait ainsi une liaison naturelle entre l'Arquebuse et le centre ville.
Oui au fait, elles étaient ce soir où les Vitrines de l'Union commerciale d'Auxerre ....???
Il y a un autre obstacle comme le précise justement la dame en conclusion du débat : les rivalités entre commerçants et le fossé entre les commerçants de base et les dirigeants (qui étaient pas représentés à cette réunion)
Rivalités dues pas forcément à l'envie ou à la jalousie mais peut-être surtout à l'étroitesse d'esprit et à la mesquinerie, bref, à l'ignorance.
Ce qui revient au petit 1 du correspondant précédent
Intéressant débat au cours duquel une question aurait méritée d'être soulevée, celle de la compétence des commerçants. Cette activité est la seule que je connaisse qui peut être exercée sans aucune formation ou reconnaissance officielle de compétence. Un artisan doit avoir fait son apprentissage et posséder un savoir faire, une activité libérale exige une qualification reconnue par l'Etat. En matière de commerce, quiconque peut, d'un jour à l'autre, disposant d'un capital, acheter un fond et vendre ce qui lui plait de vendre. Dès lors, de deux choses l'une, ou il possède le don naturel du commerce et le sien sera florissant, ou il ignore ce que veut commercer veut dire et ce sera l'échec assuré.
Si je dis cela, c'est que j'ai connu à Auxerre, les deux cas de figure et malheureusement, de nombreux cas relevant de la deuxième hypothèse.
Et bien voilà un débat intéressant où tous les aspects (presque tous) ont été abordés. Cela montre bien la complexité du sujet.
Cela dit, on sous-estime, les uns et les autres, la puissance de la capacité de l'offre de services. Or pour mettre en oeuvre un tel levier, il faut une politique commune élaborée en concertation et il faut le concours de chacun, du moins que chacun soit convaincu du projet.
Si le centre ville était attractif, pas qu'en commerces, il attirerait du monde.
Le problème du parking souterrain des Cordeliers (dont il est évident qu'il s'impose) qui revient comme un serpent de mer masque en réalité l'absence de volonté commune de dynamiser le centre ville. Cela, la droite, la gauche et le centre en portent la responsabilité depuis des décennies.
Pour autant, est-il vraiment impossible d'imaginer un vrai projet ? Une vraie vision d'une centre vielle historique qui s'inscrirait dans la modernité et les usages technologiques qui se dessient déjà pour demain ?