Le député de l’Yonne, candidat à la mairie d’Auxerre, vient d’abattre quelques cartes lors de cette « rentrée ».
Jusqu’alors très atone, la campagne pour les prochaines municipales semble s’accélérer. Guy Férez (PS) a présenté son alliance avec les verts il y a peu, c’est au tour de Guillaume Larrivé (UMP) de donner quelques indications sur sa future liste qu’il publiera intégralement dans les semaines à venir.
Souvent présenté comme l’homme d’une droite « dure », encore très récemment par Denis Roycourt après Denis Martin (EELV), Larrivé a dévoilé une ébauche de liste au contraire très recentrée. Sa suppléante (SE) Michèle BOURHIS est en seconde position. La part belle est faite à des éléments n’appartenant pas à l’UMP. On retrouve en particulier nombre de personnalités de l’UDI et du MODEM. Malika Ounès et Patrick Tuphé ont été des surprises de taille, même si la « rumeur » en faisait état ces derniers jours.
Politiquement on peut résumer la situation en soulignant que le député de l’Yonne candidat à la mairie a su « gommer » les divisions irréductibles de 2001 entre les listes de la Droite et du Centre qui avaient, alors, entraîné la triangulaire au deuxième tour et la victoire casi automatique de Guy Férez avec une majorité simplement relative.
On retrouve ainsi sur sa liste, Jean-Pierre Bosquet, Elisabeth Billebault entre autres et en très bonne place. Surprise également du côté d’un MODEM bien représenté . De jeunes et nouvelles têtes apparaissent, semble-t-il non étiquetées politiquement, mais qui incontestablement renouvellent le paysage politique auxerrois, tel AZAMAR-KRIER, créateur d’entreprise et président de l’Horloge Magazine. Enfin le président du distict de football de l’Yonne, André MILOT s’engage derrière Guillaume Larrivé.
Il faudra bien sûr attendre la publication complète et définitive de la liste pour en doser les équilibres, mais on peut d’ores et déjà affirmer que comme d’autres, Larrivé estime que la bataille se gagne au centre.
C'est autour du "redressement nécessaire d'Auxerre" que les grandes lignes du programme de Guillaume Larrivé s'organisent et tous les participants à cette première présentation n'ont eu de cesse de répéter que cet "avenir pour Auxerre" passait par l'élection du député à la mairie. Le contraire eut été étonnant.
J-L.H
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Document remis à la presse ce jeudi 9 janvier.

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Le parcours politique de Patrick TUPHE
Adhésions aux partis politiques
1992 – 1998 / Porte-parole national du « mouvement des réformateurs » de Jean Pierre SOISSON.
1998 Président et fondateur de la Fédération Départementale de Force Démocrate de François BAYROU (Intégration du MDR au sein de FD).
1999 / Membre du bureau de L’UDF Nouvelle de l’Yonne (Force démocrate devient avec le parti radical et le PPDF l’ « UDF Nouvelle » Présidée par François BAYROU.
2002, Délégué Départemental de l’UDF de l’Yonne.
2007 : Fondateur et vice-président du MODEM de l’Yonne ; (Création du MODEM en lieu et place de l’UDF)
Interruption de sa participation au MODEM et de tout parti politique de 2010 à 2012.
2013 : Ré adhésion au MODEM national
Mandat
1995 – 1998 Maire Adjoint aux travaux avec Jean Pierre SOISSON
1998 – 2001 Maire Adjoint aux travaux et à l’urbanisme de Jean GARNAULT
2001 – 2008 Conseiller Municipal d’opposition
Commentaires
Avec des amis comme A Villiers, pas besoin d'ennemis. On comprend que les proches du candidat UMP sont furieux après Mr Villiers
On peut penser ce que l'on veut des ralliements des uns et des autres; la politique ne peut se concevoir d'ailleurs qu'avec des alliances. Le ralliement de Pascal Henriat et de Jean-Philippe Bailly du côté du PS et de Guy Férez est un contrexemple et pourquoi refuser aux uns ce que l'on admet pour d'autres ?
Les jeunes n'auraient-ils donc pas le droit, pour ne pas dire le devoir, de s'engager en politique ? Pourquoi quand ils s'engagent à gauche, c'est bien et à droite ce serait mal ? Il faudrait quand même raison garder.En revanche pour ce qui concerne l'Horloge Magazine, son président a tout à fait le droit de soutenir l'un des candidats plutôt qu'un autre et cela ne remet pas en cause la qualité tout à fait exceptionnelle de ce magazine. Il ne faut pas tout mélanger.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que Malika Ounès a des convictions chevillées au corps pour passer de gauche à droite sans aucun état d'âme. Sait-elle que la politique consiste à se battre pour un projet collectif, non pour faire avancer son petit projet personnel?
Quant à Stéphane Azamar-Krier, rien d'étonnant! Son "journal" L'Horloge, digne du 13h de TF1, menait le petit jeu de Larrivé depuis le début. Alors que ce "journal" se prétendait apolitique, proposant des articles gentillets sur cette la douce ville d'Auxerre, un membre de son équipe avait consacré un article défavorable au projet de l'Arquebuse.En outre, la page Internet de cette très petite feuille de chou, se présente comme un moyen de redynamiser une Auxerre qui se mourrait. En bref, le discours alarmiste de la droite auxerroise!
Pourquoi ne pas avoir jouer franc jeu depuis le début? Pourquoi avoir fait passer ce "journal" pour une initiative jeune anodine? Ces pratiques malhonnêtes en disent déjà long sur la jeunesse qu'est censée incarner ce jeune homme sur la liste de Larriviste!
Les UDI d'Auxerre bossent pour Larrivé, pas pour Villiers qu'ils ne défendront pas le jour venu et qui ne leur apporte rien politiquement. Je m'étonne aussi du paradoxe d'AV : occuper un poste théoriquement central mais ne rien contrôler, ne rien gérer, ne rien insuffler. Transparence. C'est vrai que son passage ne restera pas dans les annales.
Larrivé, comme MLF, Chenaf (Avallon), H2R et les autres ont surtout anticipé l'incapacité de Villiers à avoir une influence, même minime, sur son parti...