Musique latine sud américaine sur les quais, rythmes interminables jusqu'au bout de la nuit légale (DR)

 

En nocturne samedi soir, Auxerre a vibré à tous les étages. Rue du Temple où un podium donnait le ton de la fête, rue Joubert après avoir été piétinée par des milliers tout au long de la journée du grand déballage des Vitrines, a accueilli dans le ventre du Saint-Pierre un groupe de rock alternatif frontal et rugueux qui a déjà scotché son monde. Chinese Dog, qui tournait le dos à l'Aspérule l'étoile de la rue du Pont tout près du Rendez-Vous le repaire des copains.

Chinese Dog est de retour avec un premier album «Touch of evil» qui confirme tout le potentiel de ce quatuor survitaminé issu de la scène indépendante chaumontaise. Il renoue avec l'essence brute de la musique.

Les quais ont aussi vibré le long du fleuve Yonne où la Péniche était coifée de grappes humaines en terrasse respirant la quiétude d'une nuit étoilée. En face par-delà la plage, une groupe latino lançait et entretenait des danses endiablées et envoûtantes.

Voilà. C'était Auxerre la belle endormie, aux apparences de ville fantôme

 

Chinese Dog, groupe de Haute Marne, aboie et mord (DR)

 

Les terrasses à rallonges dans le bas de la rue Joubert ont relégué les parvis du théâtre à une place déserte occupée par quelques solitaires irréductibles (DR)

 

Sur les quais en face de la péniche, canapé sur sable, c'est Auxerre plage. Dans l'herbe pique-nique familial, méditation nocturne, repos douceur de vivre (DR)

 

 

Rue Joubert reine d'un jour avec ses comtesses et ses impératrices (DR)