L'AJA sort des ténèbres.

La com des sauveurs objectifs du club voué au dépôt de bilan fut de marteler que l'ADN de l'AJA était la formation tout en réduisant les voilures, chaque année.

La com du deuxième sauveur venu de l'autre bout du monde est dans la même ligne. Les moyens sont concentrés sur le sportif de l'équipe fanion. L'affichage.

Il y a donc bien longtemps que l'AJA a perdu son ADN

Aujourd'hui, qui peut nous dire quel est le projet du club ?

Les petits Chinois ne viendront pas au centre de formation car ils n'ont pas le niveau.

Pas un jeune du centre de formation n'évolue, aujoud'hui,  en équipe fanion de l'AJA.
Oui vous avez bien lu.

Sans doute verra-t-on Konaté ou Fumu-Tamuzo ou Goujon, un jour, au détour d'une blessure, quitter les bords de l'Yonne puis renaître, comme Haller à Utrecht puis Francfort, ou Thomas Monconduit ce bon gamin formé route de Vaux, devenu capitaine d'Amiens ; ailleurs dans un autre club.

Les futurs espoirs écartés de l'équipe fanion, évoluent en équipe B, ce qui empêche les espoirs naissants U 19 ou U 17, d'évoluer au niveau supérieur et de poursuivre leur formation. Force est de constater que l'ascenseur "social et sportif" ne fonctionne plus.

De qui se moque-t-on ?

S'étonner des conséquences de cette politique qui ne dit pas son nom mais en emprunte un autre, relève soit de l'ignorance, un vrai vice de l'humanité, soit de la naïveté. Soit de l'escroquerie intellectuelle.

À moins que ce ne soit un cocktail des trois.

 

Pierre-Jules GAYE