L'association ARTI urgence pollution, organisait, vendredi soir, une manifestation de contestation au carrefour infernal d'Auxerre (avenue Hoche, Ave des Brichères, Ave de Lattre de Tassigny, rue du 24 Août,) afin de sensibiliser les Auxerrois et les automobilistes de passage sur les graves nuisances quotidiennes.

Outre le ballet incessant des poids lourds dans des routes étroites et pentues, qui occasionne bruit et pollution, la dangerosité des flux inquiète de nombreux habitants.

Le contournement sud est au point mort, cela fait des années qu'on en parle et le projet n'avance pas.

D'aucuns réclament que les 36 millions d'euros programmés pour l'électrification de la ligne de chemin de fer Auxerre-Laroche-Migennes soient affectés au contournement puisque l'électrification inscrite pourtant au plan État-Région 2015-2020, ne se fera pas.

L'enveloppe estimée pour le contournement est de l'ordre de 120 millions d'euros. Une commission État-région-département- agglomération doit étudier la possibilité de réduire le coût en réduisant la voilure des routes.

Bref, on n'est pas sorti de l'auberge tandis que le trafic augmente et pollue sur des tronçons urbains parfois très étroits. Les chaussées continuent de se dégrader à vitesse grand V sur ces portions dangereuses où les poinds lourds dévalent.

 

Alain Garnier président de l'association ARTI urgence pollution, créée depuis trois ans

 

Un carrefour infernal comme la circulation des poids lourds dans les rues adjacentes

 

Districution de tracts aux automobilistes et échanges

 

L'accueil est plutôt bon

Monique Hadrbolec, conseillère départementale suit de près l'évolution de la situation et apporte son soutien à l'association ARTI et aux riverains qui subissent des préjudices et sont directement touchés dans leur vie au quotidien

 

Un riverain qui ne peut profiter de son jardin comme nombre d'autres et dont les vitres sont d'une saleté crasse

 

Cette dame habite à l'angle de la rue du Stand, dans la maison de ses parents où elle est née. C'est infernal. Elle loue le rez-de-chaussée et n'envisage pas de partir

 

 

D'autres actions sont prévues avec les blocages de circulation. Le blocage momentané, vendredi à 17 heures fut symbolique