Bernadette Pauline Massenot-Maurage (DR)

 

 

La dictée de la Francophonie 2017" écrite par Pauline Massenot-Maurage, intègrait les 10 mots de la langue française sélectionnés par le ministère de la Culture. http://www.dismoidixmots.culture.fr/

Elle fut proposée à tous les établissements scolaires de Bourgogne.

Elle fut lue également à Auxerre et à Toucy, ville natale de Pierre Larousse et dans différentes structures, associations, maisons de quartier, maisons de retraite dans différentes communes de l’Yonne ainsi qu’au niveau national dans les différentes Maisons de la Francophonie.

Pauline Massenot, l’auteure de la dictée, est née en 1946, à Vierzon, de parents bourguignons, dans une vieille et vaste maison, au bord de la Nièvre.

Etudiante en khâgne, à Orléans, puis à Dijon, finalement professeur à Auxerre, n’a cessé de vivre entre textes et nature, grammaire et poésie, quête des étymologies et pêche à la ligne ou chasse aux mots - français, grecs et latins.

Et c’est ainsi que tout naturellement elle a choisi le métier de professeur et a enseigné avec passion les lettres classiques pendant trente et un ans - à Auxerre - au collège Denfert-Rochereau d’abord, puis au lycée Jacques-Amyot, avant de se présenter au concours d’Inspecteur d’académie-Inspecteur pédagogique régional et de consacrer finalement son temps, encore et toujours à l’enseignement, aux professeurs et aux élèves.

Elle a mis un point final à sa carrière dans l’Education nationale en 2011, mais non à ses passions et, entre Colette et Larousse, elle a consacré son temps à de nombreuses activités culturelles, sociales, éducatives, qui vont de la conception d’ouvrages pédagogiques de grammaire française, éclairée par des textes littéraires, à la Francophonie et à la protection de l’Enfance - sans oublier les fleurs, les oiseaux, ... et les aquarelles.

À Michel Massenot son époux, professeur de grec ancien, de latin et de lettres, son alter ego, à ses filles Véronique et Caroline, aux membres de la famille et à ses proches, Auxerre TV présente ses condoléances émues et attristées, et relaye celles de très nombreux élèves qui n'ont pas oublié.

Aucun n'oublie sa gentilesse, sa douceur non plus que sa profonde humanité. Une femme qui donnait envie à ses élèves. Les bons et les autres.

 

Pierre-Jules GAYE

 

 

 

 

 

La salle du crématorium d'Auxerre était pleine à craquer, lundi en fin d'après-midi et beaucoup sont restés dehors jusqu'au bout d'une cérémonie simple, digne où les personnes présentes autour de la famille ont pu revisiter bien des auteurs et entendre des extraits (Ronsard, Vigny, La Fontaine, Hugo, Montaigne ...). Une cérémonie d'hommage à une femme très aimée qui fut généreuse et donna beaucoup à beaucoup. Des témoignages sous forme de tranches de vie sensibles entrecoupées par les sanglots des violons