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mardi 08 octobre 2013

L'Université pour Tous à Auxerre déménagée

De la bibliothèque municipale à l'IUFM, l'institut universitaire de formation des maîtres, rue des Moreaux, devenu l'ESPE (école supérieure de professorat et d'éducation)

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mardi 15 décembre 2009

L'IUFM pour les nuls

Raffût pour la suppression de l'histoire et de la géographie obligatoire en Terminale S. Rien ou à peu près sur la journée de protestation des IUFM, les instituts de formation des maîtres.

La réforme est d'importance. En substance, elle privilégie, dans l'enseignement des futurs maîtres, l'enseignement des disciplines, au détriment de celui de la pédagogie. "La philosophie du projet, c'est que meilleur est le « prof » dans sa discipline, plus pertinent il sera devant les élèves" résume Maryline Baumard, du Monde, dans l'article (payant) le plus clair déniché sur le sujet. En d'autres termes, il sera désormais possible à un futur enseignant de réussir son concours, sans jamais avoir mis les pieds dans une classe, auparavant.

Par quelque bout que l'on prenne le projet, il est aberrant. "Tenir une classe" pendant une heure, c'est transmettre, évidemment, mais c'est aussi savoir gérer des inappétences, des indifférences, des provocations, des hostilités. Cette capacité constitue un savoir à part entière. Ca ne s'improvise pas. Pourtant, pas de pétition d'intellectuels initiée par le JDD, pas de sujet au 20 Heures, pas de Unes tapageuses. Serait-ce parce que la majorité des enfants de journalistes fréquentent des écoles et des lycées, dans lesquels la "bordélisation" des profs n'est pas le lot quotidien ? Et leurs parents seraient-ils donc indifférents à une réforme dont, à l'inverse de celle des Terminales S, ils s'imaginent qu'elle ne les touchera pas ? On n'ose le déduire.