Jean-Luc Nobleaux journaliste spécialisé, donne une conférence informelle pour expliquer son enquête le vendredi 29 janvier 2010 à 20h30 à la salle des fêtes de Charbuy, commune située à 10 km au nord-ouest d'Auxerre.

Réunion organisée par la FFMC 89 et les Editions Tatamis. Motards, scootéristes et automobilistes sont les bienvenus. L'auteur répondra à toute question sur l’actuelle politique répressive. Des renseignements sur cette conférence au 03 86 47 95 11 demander Jean-Yves.

Journaliste en presse auto moto et ancien pilote de courses, Jean-Luc Nobleaux livre dans son ouvrage une analyse très critique du système de contrôle automatique qui sévit sur le réseau routier français.

L'argument du livre

97% de la population active utilise une voiture ou un deux-roues. Or, nous vivons la plus forte vague de répression routière jamais orchestrée ; l’an passé 10 millions de points furent retirés, près de 100 000 permis furent supprimés (la population d’une ville comme Nancy), le système tourne à la punition collective.

Côté rentabilité fiscale, c’est du jamais vu pour la puissance publique : les dizaines de millions de contraventions dressées ont rapporté à l’Etat entre 4 et 5 milliards d’euros en 2008, les radars automatiques un demi milliard à eux seuls, sans compter leurs « produits dérivés ». Des chiffres effarants, en croissance exponentielle.
Pour un résultat sanitaire zéro. Malgré leur discours propagandiste, les tenants de la « Sécurité routière » restent incapables de prouver l’efficacité de ce harcèlement policier. Pire, l’accidentalité remonte ou stagne, pour la première fois depuis 8 ans.
« Radars, le grand mensonge » est une enquête de 4 ans dédiée aux coulisses du système « radars » à la française, emblématique de l’actuelle dérive policière et fiscale de notre puissance publique. Le but de ce livre noir de la « route » est de ré-ouvrir le débat, et instaurer un nouveau rapport de forces face au bulldozer administratif.

Les chiffres qui tuent

En 2008 on peut estimer que le seul maillage des radars automatiques et son business induit ont rapporté près d’un milliard d’euros à l’Etat.
Les radars se sont multipliés entre 2003 et 2008, passant de 50 radars et 1,6 millions de contredanses à 2 000 radars pour 10 623 573 flashes ! Le but est d’arriver à 5 000 radars en 2012 à raison de 500 nouvelles cabines tous les ans. En 2012 la probabilité moyenne d’avoir de nouveaux points retirés grimpera à près de 80 %.

« La Prévention Routière » au banc des accusés

L’une des plus grosses associations à but non lucratif de France,  n’échappe pas à la critique de l’auteur. Cette énorme structure créée par les assureurs est comparée à « une méga-tirelire engloutissant de lourds budgets issus de sociétés d’assurances, des caisses publiques (les impôts)  et des stages de récupération de points ».  La Prévention Routière représente « un budget de 17 millions d’euros et de grosses sommes qui se perdent en route dans une masse salariale généreuse et des frais divers, si on jette un coup d’œil sur les comptes 2008 » selon Jean-Luc Nobleaux. Une véritable usine à fric qui n’est pas absolument pas contrôlée : « A qui profite le gras ? Et pour quels résultats ? Qui évalue les actions de la prévention routière ? Personne ! »