Les observateurs ont pu remarquer, mercredi soir, que de nombreux sièges sont restés inoccupés dans les tribunes du stade Abbé-Deschamps. Principalement dans la tribune côté tennis et la tribune de la route de Vaux.

Or le match se jouait à guichets fermés - comme celui du Real de Madrid - toutes les places ayant trouvé preneurs.

Beaucoup ont renoncé par prudence, impressionnés par les effets d'annonce du préfet de l'Yonne Pascal Lelarge et par les dispositifs sécuritaires mis en place, du jamais vu à Auxerre.

Le cité de Paul-Bert était morte, hier, les rues désertées, les cafés ainsi que nombre de commerces fermés.  Une ville en état de siège avec des policiers à tous les coins de rue. Même le ramassage des poubelles avait été ajourné en centre ville, afin de ne pas donner prise aux hypothétiques hordes d' envahisseurs Bataves. Le préfet évoquait la venue de 250 hooligans répertoriés avantla rencontre. Après la rencontre, ce chiffre, dans sa bouche, est passé à 350.

Plus de 1 000 policiers, gendarmes et CRS ont été mobilisé, des chevaux, un hélicoptère et des camions anti-émeute blindés d'une capacité de 5 000 litres d'eau, ceux-là même qui ont servi à disperser les émeutiers de la place Bellecour à Lyon.

De troubles, il n'y en a point eu et tout le monde s'en réjouira. Tout juste des sièges cassés par des supporters Néérlandais déçus dans leur kop au stade Abbé-Deschamps à l'issue du match.

Auxerre, ville morte

Auxerre ville morte. Mercredi 3 novembre à 13 heures, les rues sont désertes, les cafés fermés. On ne voit personne. Où sont les 250 hooligans casseurs annoncés ? Plus de 1 000 policiers, CRS et gendarmes les attendent de pied ferme pour faire respecter la loi et l'ordre public.
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