«La cause directe et première de l'accident est que le chauffeur s'est arrêté pour calmer une bagarre entre élèves. Il avait le sentiment d'avoir dépassé la zone de danger. Il s'agit donc d'une erreur d'appréciation, puisque l'arrière du car a été percuté», a déclaré  le procureur de la République d'Auxerre, François Pérain.

«Le chauffeur avait-il quitté son siège ?»

Une version confirmée par le témoignage du conducteur du TER qui «pensait qu'il s'agissait d'une panne» et un autre «témoin direct», selon le magistrat.

L'enquête devra déterminer si le chauffeur, âgé de 48 ans et toujours en garde à vue, avait quitté son siège au moment de l'impact pour intervenir sur la bagarre, même si cela est «fort probable», a-t-il expliqué.

«Nous avons simulé le passage d'un train mardi soir. Les signaux et les barrières ne présentaient pas d'anomalies», a ajouté M. Pérain précisant que des «tests complémentaires» devaient encore être réalisés, mercredi.

« On s'oriente vers une ouverture d'information judiciaire pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "blessures involontaires". La peine encourue est de trois années d'emprisonnement », a ajouté le procureur de la République.