Le titre du projet de monitoring du stockage géologique de CO2 consistait, entre autres, à détecter les fuites éventuelles entre le réservoir et la surface et être en mesure de les quantifier.

Les types d'expérience réalisés en 2006 ont mis en lumière que les différentes mesures s'accordent pour mettre en évidence des valeurs anormales de concentration de gaz (CO2 et radon).

Par ailleurs, une campagne aéroportée de mesures hyperspectrales a été réalisée sur deux sites pour mettre en évidence des zones de stree dans la végétation, liées aux concentrations élevées de CO2. En l'absence de gaz nocifs associés (H2, SOx) le CO2 ne semble pas perturber le couvert végétal, sauf en cas de forte concentration comme à Sainte-Marguerite. En période sèche, il y a dessiccation du sol et les échanges sont importants.

Enfin, les résultats de l'étude PICOREF menée de 2005 à 2008, montrent qu'il reste des verrous à franchir pour évaluer les méthodes capables de détcter et de cartographier le CO2 dans le réservoir. En géophysique : la sismique 4 D ne fonctionnera pas dans le Bassin Parisien de façon aussi évidente qu'à Sleipner, du fait des caractéristiques géologiiques. la méthode LENAM n'est pas applicable dans la configuration proposée pour Saint Martin du Bossenay (Aube) et devra être testée numériquement avec d'autres configurations et sur un cas réel.

Le suivi d'interférométrie inSAR nécessitera des conditions au sol spécifiques (végétation, réflecteurs persistants) ainsi qu'une bonne périodicité dans les survols pour pouvoir détecter des déformations de surface...

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