EN SAVOIR PLUS SUR JOSEPH FOURIER

Jean-Baptiste Joseph FOURIER

Né à Auxerre le 21 mars 1768, décédé à Paris le 16 mai 1830

II est né à Auxerre. II était pauvre. Rien ne semblait le destiner à donner un jour son nom à un lycée. Se prénommait-il d’ailleurs Joseph, Jean-Joseph ou Jean-Baptiste Joseph ? Personne ne sait bien... Ce qui est sûr, c’est que sa passion, c’était la physique.

A 21 ans, il envoie à l’Académie des Sciences son premier mémoire. II y traitait savamment de l’approximation des racines des équations polynomiales. La date était mal choisie pour une entrée dans le monde des sciences : en 1789, le Tout-Paris prend la Bastille et se passionne pour les "idées nouvelles", pas pour les mathématiques.

Cependant, révolution ou pas, la petite république des sciences continue ses travaux et voilà notre Joseph remarqué par Monge, Laplace et Lagrange, les grands noms de l’époque. Une école ouvre ses portes à Paris, destinée à un brillant avenir : l’École Polytechnique. Joseph y est nommé assistant.

Puis Bonaparte l’emmène avec lui en Egypte : passionnantes les pyramides pour qui s’interroge sur les phénomènes d’optique ! Au retour, Bonaparte le nomme préfet de l’Isère. II remplit bien sa mission mais reste un homme de sciences et travaille en particulier sur la propagation de la chaleur dans un solide.

Napoléon disparaît de la scène de l’histoire, Joseph Fourier abandonne la politique pour se consacrer à ses travaux. Membre de l’Académie des Sciences, il publie régulièrement. A sa mort, il a à son actif près de soixante publications, dont son oeuvre majeure, la Théorie Analytique de la Chaleur.

Le petit auxerrois pauvre fut un grand physicien. II a dû laisser un bon souvenir comme préfet de l’Isère puisque l’un des I.U.T. de Grenoble a pris son nom (http://www-iut.ujf-grenoble.fr).