5-0. L'équipe Bourgoin-Maupoil-Roux-Hamel mène au score au nombre des jugements de justice tombés en cascade ces derniers jours, suite aux divers appels et contestations introduits par l'ancienne équipe au pouvoir Sénéchal-Dujon-Parmentier, qui concernent à la fois l'association AJA football, actionnaire de la SAOS AJA section professionnelle et cette dernière structure juridique commerciale.

Le tribunal de commerce (où par parenthèse, Alain Dujon est juge) a rejeté l'appel en prenant acte du désistement par Gérard Bourgoin nouveau président, de la procédure d'appel engagée par Alain Dujon ancien président, sur l'ordonnance rendue par le même tribunal de commerce qui portait sur la convocation du conseil d'administration de la SAOS. Ce rejet confirme la régularité de la tenue de la réunion en question ainsi que l'élection de Gérard Bourgoin à la présidence de la section professionnelle de l'AJA.

5 à 0 et ce n'est pas fini !

Lundi, un autre appel de l'ancienne équipe au pouvoir autour de Guy Sénéchal et Alain Dujon, sera examiné par la cour d'appel à Paris. Cet appel concerne l'ordonnance rendue par la présidente du tribunal d'instance d'Auxerre validant la tenue de l'assemblée générale de l'association AJA football ainsi que l'interdiction de vote de sept nouveaux adhérents, ayant moins de six mois d'ancienneté. Le tribunal d'Auxerre ne s'était pas prononcé sur le fond.

Un autre appel, sur le fond, a été introduit par l'ancienne équipe au pouvoir qui a été mis en délibéré au 27 juin. Cette fois, le jugement concernera le fond du dossier : les conditions d'intégration des 7 nouveaux membres dans l'association AJA et le droit de vote éventuel à la réunion du 20 mai. Le dossier est venu à l'audience, lundi, et la juge du tribunal d'Auxerre avait conclu en invitant les parties à trouver un compromis.

On peut penser que la cour d'appel de Paris qui examinera l'appel, lundi prochain, adoptera peut-être une position d'attente en attendant le jugement sur le fond à Auxerre.

Question : qui va payer les frais de justice et d'avocats ? Au point où on en est, on peut évaluer à 150 000 euros, à la louche, les frais dans le camp des perdants. Au final. Les protagonistes y vont-ils de leur poche ou bien les dépenses sont-elles prélevées sur les comptes de l'AJA ?