L'arrivée de Laurent Fournier à l'AJA pourrait-elle être remise en cause ?

Le président de Strasbourg, Jaffar Hilali, est entré en scène par un communiqué sur le site du club, réclamant une contrepartie.

«Laurent Fournier ne peut quitter le club sans un accord de sa direction», explique le président du RCS, qui a prévenu par «lettre recommandée la direction de l'AJ Auxerre, la LFP et Laurent Fournier de l'impossibilité de ce départ sans indemnités de mutation.»

L'ancien joueur du PSG a passé un an en Alsace. Il lui restait une année de contrat selon le président Hilali qui demande à Auxerre de «faire les choses dans les règles».

Voici le communiqué publié sur le site internet du RC Strasbourg.

LE COMMUNIQUE DU RCS
 

"Le Racing Club de Strasbourg tient à signaler que Laurent Fournier ne peut quitter le club sans un accord de sa direction.

Nous avons prévenu par lettre recommandée la direction de l'AJ Auxerre, la LFP et Laurent Fournier de l'impossibilité de ce départ sans indemnités de mutation.

Laurent Fournier a encore une année de contrat et nous ne permettrons pas à qui que ce soit de léser les intérêts du Racing. Nous invitons la direction de l'AJ Auxerre, qui ne doit pas disposer de tous les éléments du dossier, à faire les choses dans les règles.

Salutations

Jafar Hilali

Président du Racing Club de Strasbourg"

 

LA REPONSE DE LAURENT FOURNIER

Certain d’être dans son bon droit, le nouvel entraîneur de l’AJ Auxerre rappelle que son contrat ne sera officiel que le 1er juillet prochain.  

« J'ai envoyé aux dirigeants du Racing une lettre de rupture de contrat ce mercredi matin, affirme Laurent Fournier dans les colonnes de L’Alsace. En conseil de surveillance et devant le comité d'entreprise, dans le budget envoyé à la DNCG aussi, le directeur général Christophe Cornelie a annoncé l'abandon du statut pro. Je serai donc officiellement libre le 30 juin au soir. C'est pour ça que mon contrat à Auxerre ne prend effet qu'au 1er juillet.

De nombreux entraîneurs étaient sur les rangs à Auxerre. Que pouvais-je faire ? Laisser passer cette opportunité et me retrouver au chômage dès la mort du professionnalisme à Strasbourg ? Vous imaginez ? J'avais le droit de m'inquiéter pour mon avenir et j'ai préféré anticiper. Je ne voulais pas que le train auxerrois parte sans moi. Je n'oublie pas que le 21 janvier, Jafar Hilali m'a viré et que je ne dois qu'à mes joueurs d'être resté en poste. »