Un gros travail sur les greens du Golf du Roncemay a été entrepris depuis 2009 : opérations mécaniques plus soutenues, mieux maitrisées
Les moyens financiers pour la réfection de l'arrosage et l'achat d'une pompe jockey pour régulariser le débit eau, ont été mis en oeuvre par la directrice Françoise Couilloud.
Avec Jean Claude Martin, le greenkeeper, la direction du golf avait choisi, en 2009, de privilégier des produits organiques plutôt que chimiques.

Un programme sur trois ans a été établi, 2011 étant la troisième année. En outre, avec l'expérience de Franck Louvrier, dipllômé de l'école de greenkeeper de Dunkerque , arrivé en 2010, un résultat de qualité très satisfaisant est enregistré qui n'est pas passé inaperçu au près des joueurs. Objectivement les green n'ont jamais été aussi beaux.

Jean Claude Martin le greenkeeper fera valoir ses droits à la retraite à la fin de l'année. C'est son collaborateur et adjoint Franck Louvrier est qui assurera sa succession, en 2012.



Qu'est-ce qu'un green ?

Le « green» (trad. : vert) est la surface du terrain (500 mètres carrés environ) qui termine chaque trou. Cette partie est généralement ensemencée d'une herbe spéciale (Bermuda, ray, etc.) coupée très rase (2 à 3 mm de hauteur). Son extrême densité donne au sol cet aspect très vert caractéristique.Tous les soins sont apportés à cette surface, afin qu'elle soit la plus lisse possible, pour favoriser le roulement de la balle. Sur le green on utilise habituellement un « Putter» (pron. : peuteur), un club à face verticale et lisse avec lequel on exécute des putts (pron. peut(e», coups qui font rouler la balle, pour la faire « entrer» (c'est le terme officiel) dans le trou, enjeu suprême du golf.


(1) aire de départ, (2) obstacle d'eau frontal, (3) rough, (4) hors limite, (5) bunker de sable, (6) obstacle d'eau latéral, (7) fairway, (8) green, (9) drapeau, (10) trou

Ce trou creusé dans la surface du green a un diamètre de 108 mm pour une profondeur de 102 mm. Il est généralement protégé par un revêtement intérieur, un cylindre de plastique par exemple, dont le bord supérieur est inférieur d'au moins 2,5 cm de la surface du green. Une balle qui vient buter le bord du trou ne risque pas de rebondir sur la surface artificielle du revêtement. Par ailleurs, parce que les piétinements successifs des joueurs détériorent à la longue la surface du green, il est impératif de répartir cette usure normale sur toute la surface. Aussi change-t-on régulièrement la position du trou sur le green tout au long d'une saison. Ce simple changement de position qui permet donc de conserver en parfait état le green, est aussi utilisé pour rendre plus ou moins aisé la réalisation du Par.

On utilise un drapeau pour signaler la position du trou sur le green. C'est un fanion de couleur blanche ou jaune pour les 9 premiers trous et de couleur rouge pour les 9 derniers. Chaque fanion porte le n° du trou auquel il correspond. Ce drapeau fixé sur une hampe est planté dans le trou et indique la position de celui-ci sur le green.