Entrez dans la conversation avec Jean-Louis HUSSONNOIS, Patrick TUPHE et Pierre-Jules GAYE

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Des précisions de Guillaume Larrivé

Le chef de file de l'opposition municipale UMP à Auxerre, conseiller régional de Bourgogne, a été mis en cause au cours du podcast. Ses propos publiés dans le numéro spécial de l'hebdomadaire LE POINT sur Auxerre, paru jeudi dernier, ont été l'objet de commentaires critiques de la part des chroniqueurs, prinicpalement Pierre-Jules Gaye qui a relevé une forme d'irrespect envers le premier magistrat d'Auxerre (... il ne m'intéresse pas...(...)  il ne restera que comme une paranthèse dans l'histoire politique de la ville (...) ainsi qu'un dossier sorti de nulle part la seconde ligne TGV Paris-Lyon dont Guillaume Larrivé estime qu'elle doit absolument passer près d'Auxerre,  reprochant au maire de ne pas déployer de vision autour de ce sujet.

Après l'émission, Guillaume Larrivé nous a apporté les précisions suivantes que nous publions pour l'information complète de nos auditeurs internautes.

1 – Sur le TGV Paris-Lyon.

Ce dont j’ai parlé au Point, qui l’a retranscrit de manière allusive et pour tout dire très imprécise, c’est d’un dossier que je crois stratégique, pour ses conséquences dans l’Yonne : le doublement de la ligne TGV Paris-Lyon.
 
Ce n’est pas une lubie, mais un projet qui fait l’objet, depuis aujourd’hui 3 octobre et jusqu’en janvier 2012, d’un examen par la Commission nationale du débat public : vous pouvez le voir sur le site http://www.debatpublic-lgv-pocl.org/
 
Les tracés envisagés sont tous à l’ouest d’Auxerre : Paris/Nevers/Moulins/Lyon, ou plus à l’ouest encore, Paris/Orléans/Bourges/Montluçon/Vichy/Roanne/Lyon.
 
Je n’ai pas dit – et je ne propose pas - que cette nouvelle ligne TGV passe par Auxerre.
 
Ce que je soutiens en revanche, c’est que nous devons nous battre pour créer dans l’Yonne une gare TGV sur l’actuelle ligne Paris-Lyon.
 
Le raisonnement est le suivant : dès lors que cette première ligne Paris-Lyon sera « désaturée » grâce à la création de la seconde ligne Paris-Lyon, nous devons revendiquer que le TGV s’arrête dans l’Yonne, idéalement vers Saint-Florentin, au croisement de l'actuelle ligne TGV et de la (future, si nous arrivons à la relancer !) liaison Troyes-Auxerre.

J'ai évoqué ce dossier sans parler de Guy Férez en particulier.

J'ai juste dit au Point que c'était un dossier auquel je tenais pour l'avenir du département et d'Auxerre.

 
2 – Sur Guy Férez et le respect dû à l’adversaire.
 
Les journalistes du Point m’ont dit « que pensez-vous de Guy Férez ? ». J’ai répondu qu’il ne m’intéressait pas plus que cela – car ce qui m’intéresse, ce sont les Auxerrois, ce sont les dossiers d'Auxerre, et pas la personne du maire.

Précisément, d'ailleurs, je ne lui fait aucun reproche en tant que personne (contrairement à d'autres élus dans ce même numéro du Point, je ne conteste pas du tout la manière qu'à Guy Férez d'exercer son mandat de maire, d'animer ou non les débats, de prendre ou non des décisions de manière collégiale ; très franchement, cela n'est pas mon sujet).
 
Rien de très chaleureux à l'endroit de Guy Férez, certes, mais rien d’irrespectueux non plus.
 
D’autant que, dans ce même numéro du Point, Guy ne se gêne pas pour m’adresser quelques flèches.

Il dit, par exemple, que je suis un « produit importé de Paris » (ce qui n’a pas du tout plu à mon père, né dans la caserne de gendarmerie de la rue des Migraines, et à ma mère, née à Saint-Valérien !).