ECONOMIE
Domanys "explique" Ã la presse
le mardi 24 janvier 2012, 23:04 - ECONOMIE - Lien permanent
Le président du conseil d'administration du bailleur social départemental avait convoqué la presse pour faire le point des difficultés de l'entreprise vouée à la construction de logements sociaux
Alain Drouhin, Vice-Président du conseil général et à ce titre président du conseil d'administration de Domanys était posé et pédagogue en reçevant la presse au siège Auxerrois de l'entreprise. Après un exposé liminaire très structuré, il s'est associé au Directeur général, Thomas Caudron pour répondre aux différentes questions.
Alain Drouhin tient à préciser d'emblée le rôle majeur du conseil général dans cet organisme tourné vers le logement social dans l'ensemble du département, répondant au travers de la presse aux assertions de cumul ou de rémunération. Très calme, on sent très bien qu'il n'a pas digéré toutes les critiques, pour lui infondées, de ces derniers mois. Mais il en vient rapidement à son analyse de la crise actuelle de l'organisme autour de 4 grands chapitres.
"Pas de licenciements économiques"
- Un développement "trop fort" par rapport aux possibilités financières; développement d'ailleurs encouragé par l'Etat et par son "plan de relance". La production de logements a été multipliée par presque 5 sur les dernières années.
- Des réserves foncières sans doute surdimensionnées mais dans le but "d'anticiper". Elles s'élèvent à 12 millions trois cent mille euros.
- Un abandon des subventions d'équilibre demandées aux collectivités territoriales avant tout engagement nouveau.
- Les logements vacants, dans un département dit "détendu", c'est à dire ou l'offre peut parfois dépasser la demande.
Domanys voulait aller "vite et fort", sans doute trop vite et trop fort par rapport à son assise financière et au retournement de conjoncture. La vacance élevée est aussi le contrecoup de difficultés économiques dans certains bassins icaunais (Joigny,Migennes,Tonnerre)
Thomas Caudron considère que cette "lutte contre la vacance" est devenue un "véritable projet d'entreprise" avec une motivation renforcée de l'ensemble du personnel. Ce personnel doit être rassuré, "il n'y aura aucun licenciement économique" assure le Directeur Général. Il en fait même la raison essentielle de son engagement personnel à la tête de l'établissement.
L'Etat avait alerté Domanys en 2006 sur sa situation fragile...
Dans un communiqué, le préfet de l'Yonne a réagi aux propos tenus par Alain Drouhin qui a expliqué que son organisme avait été " victime du plan de relance initié par l'Etat en décembre 2008".
Jean-Paul Bonnetain précise que " l'Etat, à travers la mission interministérielle d'inspection du logement social, a alerté l'organisme sur sa situation financière fragile suite au contrôle de l'organisme en 2006 et que cette alerte n'a pas été prise en compte. "
Commentaires
Après la crise financière internationale pour justifier le déficit du centre de gestion des musiciens de l'Yonne, le plan de relance de 2008 expliquerait la situation du groupe Domanys. Vous verrez que l'on reparlera bientôt de la responsabilité des administratifs, surtout s'ils ne peuvent pas parler...
En fait, les causes de l'échec, et nous n'avons pas encore évoqué le financement du SDIS, doivent être recherchées localement.
Au Président Villiers de faire les bons choix, faute de quoi le système risque d'exploser.
C'est honteux ! des incapables ! virons déjà tous ces fainéants qui travaillent à Domanys !! directeurs adjoints, responsables, secrétaires etc......... et il y en a à la pelle !!!!! venez jeter un petit coup d'oeil sur le parking Domanys, rue de douaumont, regardez toutes les voitures de fonction qui coûtent une fortune, en essence en assurance, en vignette, qui servent bien souvent à rien sauf à promener toutes ces mesdames et ces messieurs !! et jetez un petit coup d'oeil aux voitures des employés !!! ils ne s'achètent pas des petites voitures à 4CV........moi je comprends pourquoi ils sont en déficit !!!!
formidable, Domanys est alerté je cite "en décembre 2010" et ils réagissent je cite "dès juin 2011" !! 6 mois pour réagir !
n'importe quel patron aurait été viré illico presto et n'importe quelle entreprise aurait déjà mis la clé sous la porte
les contribuables paieront une nouvelle fois pour l'incompétence de ses hommes politiques
Une nouvelle fois,nos impôts financeront une mauvaise gestion.Au fait qui a démissionné au sein du conseil d'administration???
il faut oser rendre responsable le plan de relance de l'Etat .... Ce n'est pas l'Etat qui fait les choix de gestion, que je sache !!!!!!!!