CULTURE
"Les mémoires" de la guerre d'Algérie
le vendredi 24 février 2012, 10:03 - CULTURE - Lien permanent
Benjamin STORA était à Auxerre pour une conférence organisée conjointement par la Ville et le Cercle Condorcet
Un public nombreux, sans doute quelque peu différent des publics "traditionnels" des conférences du Cercle Condorcet d'Auxerre, avait investi l'amphithéâtre de l'ancien Crédit Agricole pour écouter ce spécialiste du Magrheb, Docteur d'Etat en histoire et sociologie, venu parler des Mémoires, de la guerre d'Algérie. C'est dans le cadre du 50 ème anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie, que Benjamin STORA a été invité.
"Les Mémoires" ... Le pluriel s'impose en effet car il est très difficile, impossible, de véritablement unifier ces reminiscences d'une guerre si proche, si cruelle, mais qui a été vécue de manière très différente selon les groupes concernés. Cette vision très éclatée, cette approche très intelligente d'une douloureuse période, sont clairement exposées dans une conférence de très haute qualité dont vous retrouverez ici l'intégralité.
AUXERRE TV s'honore de fournir aux internautes de plus en plus nombreux qui fréquentent le site, la possibilté d'être en possession de documents complets qui demeurent en archives.
Benjamin Stora, les mémoires de la guerre... par AUXERRETV
Les réponses aux questions du public
Commentaires
DEVOIR DE MEMOIRE
hocine le combat d'une vie par croaclub
lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl...
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l¹époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l¹Ardoise, ceinturé de barbelés et de
miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat
Et pour compléter le documentaire, réécoutez sur SUD RADIO, « podcasts » l'émission du 8/11/11, de Karim Hacene, Enquêtes et Investigations, sur les harkis le camp de saint maurice l'ardoise
DEVOIR DE MEMOIRE
hocine le combat d'une vie par croaclub
lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl...
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l¹époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l¹Ardoise, ceinturé de barbelés et de
miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat
Et pour compléter le documentaire, réécoutez sur SUD RADIO, « podcasts » l'émission du 8/11/11, de Karim Hacene, Enquêtes et Investigations, sur les harkis le camp de saint maurice l'ardoise
Bonjour Monsieur BENDJAMINE Stora !
A chacun(e) son angle du traitement ou du rappel de ses souvenirs par devoir de mémoire s'agissant de la guerre d'Algérie. Comme l'acte commercial prime sur le culturel et que le politique oriente le commercial, beaucoup de choses restent inédites concernant les villages postes avancés occultés y compris d'ailleurs des officiers F.L.N/A.L.N ( ex : fellghas) et de l'armée française comme les capitaines Louis Audry de Beni-Hafed, Georges Laurent de Beni-Ourtilane puis d'El-Maïn, Schal Hoffann du même lieu, Veille affecté aussi à cette localité et du lieutenant Casnave un légionnaire selon le témoignage de Monsieur François Désormonts sur le tome 3 guerre d'Algérie, éditions Messidor, temps actuels ou de la loire à l'oued ....Le côté guerrier de la guerre et politikque de cette guerre avait evacué les scènes de vies civiles comme l'ouverture des pistes, des écoles, l'entretien des fontaines, les animations aux intérieurs des cafés maures sur fond de spécificité de chaque région et d'humeur de chaque chef de guerre. Je ne suis ni témoin, ni spécialiste de cette guerre étant un enfant à demi-conscient à l'époque des faits. Je sollicite des collectionneurs particuliers le partage de leurs photos pendant les moments de quartiers libres pour nous parler un peu de la rédaction du courrier, le parachutage, les corvées d'eau et de bois, les corvées de reconstructions des villages démolis par les bombardements et les canons de 75 mm, les déplacements de populations et les laissez passer.....Les véhicules civles et militaires d'époque, les marchés hebdomadaires, étc, étc....La 19 ème DI dissoute. Où sont-ils passés les soldats du 4ème régiment de dragons, 4ème escadron SP 86692 FM, les photos des casernes des harkas 403 et 404. ?