Askehoug par AUXERRETV

 

 

 Smart & Piggy

Glory

Poésie

Petit Monsieur

 

 

 

Le projet « Askehoug » est né en 2008 sous l’impulsion de Matthieu Aschehoug , auteur compositeur inspiré formé aux arts-plastiques et passé par le métier de musicien au service du cinéma, du dessin animé et du théâtre entre autres et de chanteurs dont Louis Chedid.

Rejoint rapidement par le batteur Nico« le K » (Rwan, Dominique Dimey) et le contrebassiste James Sindatry (Batlik, Lartigo) sur disque comme en concert.

Un premier album autoproduit voit le jour en 2009 sous le nom de Smart&Piggy. Un patchwork habile et malicieux flirtant entre la musique classique et le hip hop au service d’une chanson française « à l’ancienne ». Déjà, la pochette donne le ton : on y découvre un chanteur torse nu et au port de tête chevaleresque et conquérant. Caché sous un second degré assumé ,une profonde sensibilité se dégage.

Servis par une voix grave et profonde les textes sont imagés et soignés. Une plume un rien provocatrice mais jamais cynique surfant sur des musiques complexes. Bref un premier disque ambitieux et particulier ne ressemblant à rien. Un certain succès auréole le chanteur et ses associés. En effet Askehoug en concert est un très bon spectacle.

Les tremplins des chorus des Hauts de Seine, du zebrock, le conduisent en finale et en 2011 Le Mans cité chanson et les rencontres Mathieu côte lui décernent le premier prix !

Une petite centaine de concerts plus tard le trio revient avec un second album intitulé « Je te tuerai un jeudi ». Toujours autoproduit (la liberté a un prix), l’ouvrage ouvre de nouvelles portes.
Plus mystérieux et envoûtant que le précédent opus, mieux produit grâce à l’ingénieur du son Bertrand Lantz (Melle K, Brigitte). La maturité se sent, la voix à pris de l’altitude et les mélodies se font plus évidentes.
A ceux qui le disent barré, Askehoug répond qu’en cherchant juste la beauté, une certaine poésie lui est tombée dessus, et qu’il tient pour modèle les chanteurs les plus libres de notre bon vieux pays.
En terme d’influence, Alain Bashung vient en tête pour son côté expérimental, les Beasty Boys pour leur côté hip hop foutraque et décalé, Serge Lama pour le lyrisme désuet, Jean Rochefort pour l’humour, la poésie et une certaine ressemblance physique .