Elle avait quitté l'Yonne suite à un différend avec Henri de Raincourt, sénateur président du conseil général, après qu'elle eut ordonné la fermeture immédiate d'un établissement spécialisé pour handicapés à Villeneuve-sur-Yonne à la suite de "dysfonctionnements graves". Cette décision était survenue au beau milieu de l'affaire des "disparues de l'Yonne qui précéda le procès Emile Louis.

La préfète de l'Yonne a laissé en interne un bon souvenir. C'était une bosseuse acharnée et un esprit indépendant.

Née le 15 août 1942 à Dax (Landes), Anne-Marie Escoffier est une haute fonctionnaire de l'administration et ancienne préfète de l'Aveyron et de l'Yonne.
En 1982, elle est détachée en qualité d'attaché principal de préfecture pour exercer les fonctions de directeur de préfecture.
En 1989, Mme Escoffier entre au ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation comme administrateur civil et devient en 1990 sous-directeur de l'action sociale à la direction des personnels, de la formation et de l'action sociale.
En 1992, elle intègre le corps de l'inspection générale de l'administration en qualité d'inspecteur et, en 1993, elle occupe également les fonctions de rapporteur général de la commission d'études sur les relations financières entre l'État et les collectivités locales.
Mme Escoffier est préfète de l'Aveyron de mai 1999 à juin 2002, puis de l'Yonne jusqu'en 2008.
Elle est sénatrice de l'Aveyron depuis septembre 2008.