Audrey Pulvar s’en est allé diriger la rédaction de « les inRocks » et nous délivre en cette mi-août un éditorial qui laisse pantois.
C’est à propos des démantèlements récents de camps de roms. Elle rappelle avec humour l’effervescence médiatique d’il y a 2 ans : « Au siècle dernier ?  Celui de la France en Sarkozie. »
A la Commission européenne, Viviane Reding, martiale, s’étranglait “Enough is enough!” et évoquait “la sinistre mémoire des déportations pendant la Seconde Guerre mondiale”, rien de moins.
« C’était il y a un siècle. Sans doute. Sinon, au rythme où la gauche au pouvoir expulse du Rom et démantèle du camp de fortune, jetant à la rue, sans réelle solution alternative, des centaines – et bientôt des milliers – de personnes, la gauche, toute la gauche (la vraie ?) serait vent debout comme une seule femme, non ? » […] « Cher François, on n’a pas voté pour ça. Il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. A dans quelques semaines pour les images de grues démolissant les baraques des jungles du Calaisis ? Le changement, c’est maintenant qu’ils disaient. »

L’UMP sortirait de tels mots et arguments que sans doute Pulvar elle-même serait frappée d’une crise éructive.

Que s’est-il donc passé ?
Ou bien ces gens sont d’une naïveté qui fait peur; ils y ont cru !  C’est grave quand il s’agit d’un personnel, charger d’informer. Ou bien ils jouent à un triste jeu, celui de souffler en permanence sur les braises pour faire de l’audience.
Il est vraisemblable cependant que comme beaucoup Pulvar et son compagnon Montebourg d’ailleurs, se rendent compte tardivement qu’ils sont des « cocus magnifiques » et ils n’aiment pas trop.

Manuel Valls, quant à lui reprend complètement l'argumentation de Sarkozy il y a 2 ans : il estime qu'en matière de camps illicites "laisser-faire ne résout rien", que la fermeté est "nécessaire", mais que les premières réponses sont à trouver "dans les pays d'origine" des migrants concernés.

JLH