SOCIETE
Les éoliennes en Tonnerrois ou le cheval de Troie
le lundi 10 septembre 2012, 19:43 - SOCIETE - Lien permanent
Un collectif de 52 associations et 250 citoyens pétitionnaires s'opposent à la mise en oeuvre du plan régional éolien qui a fait l'objet d'un arrêté préfectoral après délibération du conseil régional de Bourgogne
MIS À JOUR // le 24 juin 2016
Victoire pour Raymond Hardy ancien maire de Tonnerre et pour les Amis du Patrimoine Tonnerrois et les Amis de Viviers : le Conseil d'État a dit NIET à la construction de six éoliennes à Collan et quatre autres à Serrigny dans le Tonnerrois. Et annule les deux arrêtés du préfet de l'Yonne allant dans ce sens. Décision définitive.
Le Conseil d'État confirme les conclusions de la cour d'appel de Lyon ; que l'enquête publique n'a pas été conforme au droit. Que les deux associations avaient intérêt à agir dans ce dossier car les éoliennes sont visibles depuis plusieurs fermes situées sur les communes de Collan et Vivier, territoires des associations. Que les arguments favorables du commissaire enquêteur sont insuffisants avec notamment des considérations générales non circonstanciées. Enfin que le préfet devait consulter les communes limitrophes du périmètre du projet, ce qui n'a pas été le cas.
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Raymond Hardy, ancien maire de Tonnerre, est le président porte-parole du collectif qui a déposé un recours gracieux et est prêt à aller au contentieux si le plan qui prévoit des implantations massives d'éoliennes en Bourgogne au mépris des paysages et du bon sens, n'est pas retiré. Interview explications.
Yrouerre et Collan chevaux de Troie de l'empire éolien ?
Des parcs d'éoliennes sont prévus en Tonnerrois notamment à Yrouerre et à Collan, qui s'inscrivent parmi les plus beaux paysages du plateau.
Les intérêts privés et l'intérêt public se recoupent et d'autant plus que ceux et celles qui les représentent, démocratiquement élus, se confondent souvent. On touche aux limites de la démocratie et de son exercice.
Interview d'André DESMARET, président des Amis de Viviers, commune qui a refusé le plan ainsi que l'implantation de 5 éoliennes à Yrouerre
VIDEO
Interview de Aurélie KYNDT, clerc de notaire, demeurant à Collan qui sera surplombée par 9 éoliennes.
VIDEO
COLLAN le mât en place
Extrapolation à l'échelle
Vue de l'église de Collan
VIVIERS-YROUERRE
120827 Jean-Marc Jancovici au Sénat
Extrait de l'Audition au Sénat le 20 mars 2012 devant Ladislas Poniatowski, commission d'enquête
VIDEO de l'intervention sur le site du Sénat de l'ingénieur conseil dans le cadre de la commission d'enquête sur le coût réel de l'électricité
Sur l'éolien M. Claude Léonard. - Je vous ai trouvé très sévère à l'égard des éoliennes et du caractère intermittent de leur production électrique. Mon département en compte environ 200, et quelques installations vont encore être réalisées. Je le traverse trois ou quatre fois par semaine, grâce à une voiture qui ne consomme pas 1,5 litre aux 100 kilomètres, et je vois rarement ces éoliennes à l'arrêt. Se mettent-elles systématiquement en marche lorsqu'elles me voient arriver ? (Sourires.)
M. Ladislas Poniatowski, président. - Il y a des chiffres officiels.
M. Jean-Marc Jancovici. - Comme vous le savez, monsieur le sénateur, la production électrique injectée sur le réseau est fonction du cube de la vitesse du vent. Si la vitesse de rotation des pales double, la puissance injectée sur le réseau est multipliée par huit. Or nous avons du mal à apprécier la vitesse de rotation avec nos sens.
Claude Léonard. - Effectivement, mais il faudrait le faire savoir au grand public, qui ignore ce fait et raisonne selon une logique du tout ou rien : soit les éoliennes tournent, soit elles ne tournent pas.
M. Jean-Marc Jancovici. - Voici un début de réponse à votre question.
(M. Jean-Marc Jancovici commente le document 25.)
Des physiciens, au terme d'un long travail de fourmis, de telles informations n'étant pas centralisées, ont récupéré auprès de RTE et de plusieurs autres transporteurs d'électricité européens la puissance injectée sur le réseau par l'ensemble des éoliennes d'Espagne, d'Allemagne, de France, de Grande Bretagne, et du Danemark, le pas de temps étant l'heure, si ma mémoire est bonne.
Soit une dépression est installée sur l'Atlantique et toutes les éoliennes produisent, qu'elles soient en Allemagne, en Espagne, en France, au Royaume-Uni, etc. ; soit un anticyclone est installé sur l'Atlantique, et il ne souffle qu'un peu de vent résiduel sur Gibraltar ou dans le couloir rhodanien. Ce graphique montre que, en moyenne, sur les six mois considérés, la puissance injectée ne dépasse jamais la moitié de la puissance installée, qui est de 65 000 mégawatts. Il montre également que la puissance garantie ne représente qu'un petit pourcentage de la puissance installée. L'intermittence induite, qui doit être compensée soit par des centrales hydrauliques, soit par des centrales à gaz, apparaît clairement. Les Espagnols ont opté pour des centrales à gaz, ce qui leur coûte maintenant très cher en importations de gaz et en émissions de CO2. Ils publient de très beaux communiqués de presse quand c'est la production éolienne qui domine, mais la production des centrales à gaz est trois fois plus souvent dans ce cas !
Les Allemands ont choisi de compenser avec des centrales à charbon. Quant aux Danois, ils ont trouvé une solution géniale. Quand le vent souffle, comme le pays est trop petit pour absorber sa propre production éolienne, il l'exporte vers les pays avec lesquels il est interconnecté, c'est-à-dire l'Allemagne et la Norvège. Le Danemark devant absolument se débarrasser de cette électricité pour sauvegarder l'équilibre du réseau électrique, il est prêt à la vendre à n'importe quel prix. À quel prix croyez-vous que la Norvège est disposée à la payer ? À un prix qui reflète le coût de production marginal d'un barrage, soit le coût des trois minutes de travail nécessaires aux ouvriers norvégiens pour ouvrir et fermer le « robinet »... Les Danois ont donc subventionné une industrie qui vend à l'exportation à un coût marginal quasiment nul. En revanche, lorsque le vent ne souffle pas et qu'ils ont besoin d'électricité, ils en achètent au producteur norvégien, qui leur fait payer le prix fort puisqu'il s'agit d'électricité de pointe !
Voilà pourquoi les Danois ont finalement mis fin aux subventions à l'éolien, qui profitaient en réalité au producteur d'électricité hydraulique norvégien. Les Norvégiens, eux, sont ravis et tout à fait favorables à l'électricité d'origine éolienne, comme, du reste, les vendeurs de gaz ! J'ai assisté, en marge de la conférence de Copenhague sur le changement climatique en décembre 2009, au meeting de l'International Gas Union. J'étais certainement le seul Français présent dans la salle et je n'ai pas aperçu un seul journaliste. Je puis vous garantir que les gaziers, tous en coeur, ont plébiscité l'éolien ! (Sourires.)
-- Sincères salutations
Fabrice Michel
Espace info-énergie Groupement régional des associations de protection de l'environnement
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Le public est appelé à prendre conscience de l’inefficacité de cette énergie « intermittente » sur les rejets de CO², de son incapacité à remplacer d’autres formes d’énergies, et, enfin de son coût social et économique exorbitant (DR)
Plusieurs demandes de recours gracieux ont été déposées par un collectif de plus de 25 associations et de citoyens pour le retrait de l'arrêté du préfet de région dressant une liste de 1800 communes réputées favorables à l'installation d'éoliennes industrielles
"C’est un très vif mécontentement qui vient d’être exprimé, cette semaine, auprès du Préfet de la Région Bourgogne M. Pascal Mailhos et du Président du Conseil Régional de Bourgogne M. François Patriat au sujet de l’adoption d’un Schéma régional éolien pour la Bourgogne.
Le 26 juin dernier, en effet, suite à une délibération du Conseil Régional de Bourgogne la veille, le Préfet de Bourgogne arrêtait immédiatement une liste de plus de 1800 communes réputées favorables à l’installation d’éoliennes industrielle dans notre Région. ( 89% de nos communes ).
600 mâts nouveaux dispersés
Malgré un délai de deux mois, extrêmement court en cette période de congés, un collectif Bourguignon d’associations de défense de l’environnement et du Patrimoine, conforté par la signature de 200 de nos concitoyens, et de plus de 25 associations, vient de déposer plusieurs demandes gracieuses pour le retrait pur et simple de cet arrêté.
Il fait valoir notamment le manque de participation du public et des maires, pourtant garantie par notre Constitution, la légèreté des choix effectués qui conduit à disperser l’implantation de 600 mâts nouveaux, un peu partout dans notre région peu ventée, et sans tenir compte des véritables atouts de la Bourgogne.
"Un tel schéma ouvre la porte à des promoteurs déjà fortement subventionnés grâce à la hausse des tarifs de l’énergie, alors que les habitants ne sont en rien indemnisés des dégâts causés à leur environnement.
"Un plan de dévastation des paysages"
"Soutenues par la fédération nationale « Fédération Environnement Durable » présidée par M. Jean-Louis Butre , les associations ont pour la plupart désigné M. Raymond Hardy, ancien Maire de Tonnerre, comme leur représentant unique dans cette action.
Les huit associations nationales de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine bâti et paysager ont par ailleurs exprimé leur avis négatif sur « ce plan de dévastation des paysages et de notre superbe région par une invasion d’éolienne » (octobre 2011)
"A chaque fois que le public est correctement informé , celui-ci se prononce majoritairement contre l’éolien industriel, Il prend conscience de l’inefficacité de cette énergie « intermittente » sur les rejets de CO², de son incapacité à remplacer d’autres formes d’énergies, et, enfin de son coût social et économique exorbitant. Il se prononce alors majoritairement pour la recherche d’économies d’énergies, notamment par l’isolation de l’habitat, générateur de nombreux emplois et de pouvoir d’achat.
Mais cela relève d’une politique énergétique nationale, non de la répartition arbitraire d’un quota de mâts sur une Région.
Pour le collectif bourguignon des associations de défense de l’environnement et du patrimoine Collectif de défense du patrimoine des plateaux et vallées Seine Armaçon Serein
Raymond HARDY, ancien maire de Tonnerre
A LIRE AUSSI : Noyers ne veut pas être encerclée par les éoliennes
Commentaires
Faites circuler et médiatiser les pétitions contres les éoliennes. Je signe de suite.
BRAVO ! BRAVO ! Mille fois BRAVO !
Marre de ces éoliennes qui polluent partout nos beaux paysages et sont bruyantes (quand elles fonctionnent...).
Que tous les villages se battent pour refuser ces implantations. Mais gare car c'est la "danseuse" de Mme DUFAY, Présidente Région BFC, qui accorde des subventions régionales, qui vise particulièrement les implantations dans l'Yonne (elle n'a qu'à les mettre dans le Doubs...), qui visite le lycée Eiffel de Dijon pour promettre mont et merveilles aux jeunes étudiants qui se spécialisent dans les énergies de l'éolien etc...
Stop !
Qu'on se calme. L'énergie est nécessaire, il nous faut avant tout réduire notre consommation. Ensuite nos ingénieurs, ont réellement étudier le dossier... Trouver des énergies alternatives est depuis toujours le leitmotiv. Celle-ci est une énergie renouvelable. Bien entendu ça n'est pas l'énergie du futur, c'est juste un complément au nucléaire. Pour répondre avec le même code, qui obstine les réfractaires , le progrès est inéluctable, le développement durable en dit suffisamment long sur le domaine. Alors soyons juste pour dire que la responsabilité citoyenne nous impose de considérer tout ce qui nous permet de vivre sur notre bonne vieille terre sans trop la polluer.
Très bonne nouvelle pour les citoyens. Cela prouve qu'il est encore possible d'empêcher de faire n'importe quoi. Monsieur Incrédule (message d'avant) trouve que le monde avance et qu'il faudrait le suivre en faisant donc n'importe quoi, du moment que c'est moderne, en gros. Eh bien, non. Nous avons suffisamment fait de ravage en un siècle qu'il faut surtout se calmer. Là, on a dû sauver à peu près une centaine de grues cendrées. Maintenant, il faut se focaliser sur le projet de centrale biomasse à Tonnerre qui s'annonce aussi dévastateur que le projet éolien. Cette fois-ci, ce serait pour sauver nos forêts des lobbies marchands de tout poil - ah tiens, c'est un autre projet soutenu par M. Pianon, je crois... étonnant, non !?
pas de nucléaire, pas de biogaz, pas de bioéthano,rien ,surtout ne changez rien , pas d'éolienne pas de centre d'enfouissement ,pas d'ogm ,continueont a nous voiler la face en se regardant le nombril ,dans quelques années il deviendra difficile de se chauffer , de se déplacer , de manger , le monde avance , l'égoisme règne , merci les association de rantiers nantis .
VICTOIRE ..... MAIS QUE CE FUT LONG !
Bravo aux combattants qui ont tant dépensé en énergie et travail pour aller au bout du bout malgré toutes les entraves.
Une démarche citoyenne exemplaire, au-delà de l'enjeu.
Pourquoi donc le préfet de l'Yonne s'est-il ainsi acharné ... ?
Yrouerre.... c'est bien le fief de Maurice Pianon, maire et vice-président du conseil général, non ???
On croit rêver
Encore un bel exemple de la folie humaine.... Où cela nous conduit-il ? Comment un président de région socialiste réputé intelligent a-t-il pu se laisser embarquer dans des dogmes des écolos... dont il faut bien, certes, parfois, "acheter" les voix pour maintenir une majorité ...??
Ci joint texte d'un courrier adressé au Préfet de la Nièvre
Jean-Pierre et Maryse Tahmazian
6 chemin de l’Horte
66500 Codalet
à
Monsieur le Préfet de la Nièvre
40 rue de la Préfecture
58026 Nevers cedex
Codalet le 22 août 2012
Monsieur le Préfet,
Nous possédons depuis 1948 une résidence secondaire à Talon, petit village d'une cinquantaine
d'habitants, situé dans la zone impactée par le projet éolien récemment déposé en préfecture par
la Communauté de Communes de la Fleur du Nivernais.
Nous tenons à vous faire part de notre opinion sur ce projet.
Sensibles à l'écologie en général, nous sommes « pour » les énergies renouvelables et l'éolien en
particulier, mais nous avons été surpris par le choix de notre site dans une région de forêts où sur
les 12 machines prévues, 8 seront sur des biens communaux, privilégiant ainsi une énergie
renouvelable (le vent) au détriment d’une autre (le bois) qui est utilisée directement au plan local
par les habitants et qui est historiquement la raison d'être des forêts communales ?
Pourquoi ne pas plutôt développer cette filière « Bois-Energie », qui serait plus créative d'emplois
localement ?
Depuis environ 3 ans, un mât de mesure a été installé dans un bois privé par le promoteur éolien,
mais ces mesures sont confidentielles, Eole-Res refusant de les rendre public. Pourquoi ce refus ?
D'après les mesures faites par l'Association de Développement Durable du Haut Nivernais, les
éoliennes produiraient de l'électricité pendant environ 2000h/an chacune, ce qui est peu pour la
fourniture d'électricité, mais suffisant pour que l'exploitant éolien fasse de substantiels bénéfices.
Nous accusons Eole-Res, soutenu par la Communauté de Communes de la Fleur du Nivernais,
d'imposer de force ce projet industriel et de commettre un abus de faiblesse envers la population
locale en se comportant comme un colon dans un pays sous-développé, n'ayant cure d’ une
population vieillissante peu au fait des nouvelles technologies, méprisant les communes aux
budgets misérables, en les appâtant avec quelques milliers d'Euro annuels, sacrifiant nos paysages
et nos forêts aux sirènes d’investisseurs-prédateurs..
Nous sollicitons votre bienveillante autorité d’inviter Eole-Res à plus de transparence en publiant
toutes les mesures prises et à prendre en compte un éventuel rejet du projet par une majorité de la
population.
Il y a donc lieu de demander aux Maires de la Communauté de Communes de la Fleur du
Nivernais, dans l'esprit d'un vrai débat républicain et démocratique, d'organiser un référendum
dans leur commune afin que les populations puissent se prononcer « pour » ou « contre » un
projet éolien qui va impacter le paysage pour les 30 années à venir (il sera visible depuis
Château-Chinon !!!) avec risque de démantèlement des machines en fin de vie à la charge (en
partie ou complètement) des communes et des particuliers*.
A ce sujet il serait utile de savoir si le coût du démantèlement de ces installations ne pourrait pas
être supérieur à la totalité des redevances perçues par les propriétaires ou par les communes.
Pour terminer nous vous rappelons que le principal atout du Haut Nivernais réside dans son
potentiel touristique pour lequel les collectivités dépensent des sommes considérables afin
d’améliorer la navigation sur le canal du nivernais, de restaurer des édifices religieux et d’aider
les propriétaires de monuments historiques afin qu’ils puissent les ouvrir aux visiteurs ….
N’y a-t-il pas ici une énorme contradiction entre le massacre de notre territoire au profit
d’industriels pour la plupart étrangers (Eole Res est anglais) et la mise en valeur notre
patrimoine?
A noter également que le Maire de Talon qui doit confondre sa commune avec république
bananière n’a pas jugé utile de consulter ou d’informer par écrit ses administrés assujettis
aux taxes foncières et d’habitations suivant en cela l’exemple calamiteux du Président de la
Communauté de Communes de la Fleur du Nivernais qui ferait bien de supprimer de l’appellation,
le qualificatif de « Fleur » si le projet venait à être réalisé..
Nous vous prions d’agréer , Monsieur le Préfet, l'assurance de nos sentiments les meilleurs
Maryse et Jean-Pierre Tahmazian
*Nous pensons que vous n’êtes pas sans ignorer pas le processus habituel de la fin de vie de
beaucoup de sites industriels : lorsque l’opération n’est plus rentable on dépose le bilan et on
laisse à la charge de la collectivité le coût du démantèlement. Si l’on a provisionné, comme par
hasard faute d’une indexation correcte, les sommes mises de côté s’avèrent notoirement
insuffisantes et c’est à l’Etat de combler le trou !!!
Conseillons la lecture de :
Enjeux énergétiques - Energies dites renouvelables. http://bit.ly/t6nOFr
Réponse à jihuss
La position de la LPO est assez ambigue. En effet, compte-tenu de sa notérité, elle est très souvent sollicitée par les promoteurs éoliens pour réaliser les dossiers d'étude spécifiques. De ce fait, bien qu'elle clame haut et fort, son indépendance et sa neutralité, payée par les promoteurs pour ces études, elle ne peut marquer trop ouvertement une opposition aux projets éoliens !
"On marche vraiment sur la tête" ! Je suis scandalisé !
Que dire également de cette zone de l'Yonne véritable "couloir" pour les oiseaux migrateurs ? On connaît l'impact très négatif des éoliennes sur ces migrateurs. J'aimerai connaître la position de la LPO.
Il faudrait insister encore beaucoup plus sur le "côté" peanuts" de l'énergie fournie par les éoliennes. Nous sommes en effet soumis a un lobby qui laissera ensuite derrière lui des friches industrielles dont le démembrement sera très compliqué et très cher.
Très bon reportage sur un sujet très important et dont l'on ne parle pas assez !
La "citoyenneté" est véritablement un leurre dans ce pays.