C'est au hasard des livres d'art qu'il fréquente, mais également grâce à son père Alain qui un jour avait orné un menu d'une reproduction de Signac peignant Auxerre, que Thomas Cattagni a pris fait et cause pour ce peintre "lumineux". Il fera le voyage de Besançon pour y retrouver une petite aquarelle de "préparation" d'une des toiles Auxerroises du peintre.

Signac n'a produit que trois toiles sur Auxerre dont nous donnons plus bas les photos. Elles ne sont pas visibles dans les musées, appartenant toutes les trois à des collections privées. Né à Paris le 11 novembre 1863 et décédé le 15 août 1935, c'est à Saint Tropez qu'il passa de nombreuses années et que ses élèves venaient "consulter" le Maître". C'est un paysagiste  qui avec Seurat donna naissance au pointillisme ou plus précisément à la technique du divisionnisme. Avec Seurat également il fonda la Société des Artistes Indépendants dont il fut Président.

Thomas Cattagni nous entretient ici de cette technique particulière du peintre, très intellectuelle, au sujet duquel il a commis un article dans "L'Horloge", un périodique qu'il affectionne et auquel il participe régulièrement avec toute "une troupe" d'amis Auxerrois amoureux de culture et de patrimoine. Dans la vidéo en annexe Thomas Cattagni nous entretient également de cette aventure "journalistique" entièrement bénévole et qui constitue un "lien" avec des enfants d'Auxerre ayant souvent quitté leur berceau, mais toujours amoureux de leur Ville.

Le numéro 5 de "L'Horloge" sortira pour les fêtes et la bande de copains, comme à chaque parution, la proposera dans les rues, sur le marché de Noël, et vous pourrez la trouver dans toutes les bonnes librairies Auxerroises. On ne dévoilera qu'un seul secret, le numéro 5 comporte un article sur les raisons des insuffisances ferrovières de la cité de Paul Bert qui boulversera bien des mythes et idées reçues. Enfin la "playmate" Auxerroise des années 80 dans Play Boy nous sera rappelée, pour autant Thomas ne connaît pas Miss Bourgogne devenue "France", pourtant étudiante en médecine à Dijon ; une "faille" dans le dispositif de "L'Horloge" ?

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