Dans l'espace public de la cité, la soirée du réveillon de l'an nouveau n'était pas visible.

Silence dans la nuit noire éclairée par la lune pleine. Zac, Zup, quelques rares fenêtres seulement étaient éclairées, comme par oubli.
A la prison, quelques cris et vociférations, le hall éclairé côté sud. Dans les rues vides du centre de la cité,  quelques bandes circulent comme hagardes cherchant désespérément quelque lieu où atterrir, en vain. Tout est fermé. La Tour d'Orbandelle place des Cordeliers est fantômatique.
A la fontaine Cadet-Roussel, quelques jeunes de Sens et Avallon en résidence à Auxerre lycéens à Vauban, crient leur manque de convivialité en ce soir de basculement d'une année sur l'autre.

Et si le réveillon n'était qu'une illusion ... un produit fabriqué par les marchands ?

Rien de spectaculaire ? Certes, mais la réalité !