La direction de l'AJA, en proie à de graves problèmes financiers, a décidé de fermer des tribunes au stade Abbé-Deschamps afin de réaliser des économies. Le président Bourgoin souhaiterait pouvoir regrouper tous les spectateurs au même endroit afin d'optimiser l'efficacité de la mesure d'économie décidée. Au total ce sont 8 000 places qui seront gelées. Il est vrai que depuis la relégation en Ligue 2, la fréquentation du stade a diminué de moitié.

Économie de bout de chandelle diront certains, mais des économies quand même, puisque le nombre de stadiers sera divisé par deux et le recours à une société spécialisée en surveillance et fouille, la fameuse double palpation, réduit.

Cette fouille méticuleuse, Jean-Pierre Soisson eut à la subir en son temps et dut se retrancher dans la tribune Leclerc car les gardiens de la tribune d'honneur ne le connaissaient pas et lui en interdirent l'accès. L'ancien maire d'Auxerre se plia à la "règle" et ne voulut pas user de son pouvoir. Il suivit donc le match en tribune populaire.

Aux détracteurs de la mesure d'économie "de bout de chandelle", le président Gérard Bourgoin rétorque que 30 euros d'économie "de bout de chandelle" par jour, cela fait un smic à la fin du mois et que ce n'est donc pas rien puisque pour beaucoup d'Icaunais, cela représente un salaire.

Un communiqué de l'AJA

"Chers supporters,
"Après une étude plus approfondie, l’AJA a pris la décision de maintenir les arrière-buts bas et haut en regroupant tous les spectateurs vers le centre (travées Q et R pour le Bas et U et V pour le Haut).
"Nous vous souhaitons une agréable soirée de match et une bonne fin de saison à nos côtés.
"Gérard Bourgoin, Président"

 

Des gradins vont être fermés afin de réduire les frais de personnel (DR)

 

 

Les comptes des clubs de Ligue 1 dans le rouge

 

Les clubs de l'élite devraient perdre 60,52 millions d’euros cette saison…

Les chiffres sont sortis et ils ne sont pas bons. La Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), chargée de surveiller les finances des clubs professionnels en France, a publié son rapport sur l’état des comptes pour la saison 2011-2012 lundi. Si le chiffre d’affaires des clubs a atteint la valeur record de 1,349 milliard d’euros, la balance entre les dépenses et les recettes n’est pas bonne. Les comptes cumulés des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 présentent un déficit de 108 millions d’euros, contre 65 pour la saison précédente.

Et les projections n’incitent guère à l’optimisme. Dans ses prévisions pour la saison 2012-2013, la DNCG prévoit 60,52 millions d’euros de pertes pour la Ligue 1, contre 60,68 la saison dernière. Hormis le PSG, tous les clubs vont donc devoir poursuivre leur cure d’amaigrissement.