C'est au domicile du secrétaire de l'association, Dominique PECHENOT, siège social de l'association, que la presse était invitée pour cette première conférence. L'association est certes très jeune, mais connaît un succès rapide : plus de 600 adhérents à ce jour. La présidente Nicole NOUAILLE semble elle-même surprise de ce succès et souligne une composition sociologie très éclectique des adhérents. Les commerçants, les riverains sont présents en nombre certes, mais également des habitants de tous les quartiers d'Auxerre, des touristes amoureux de la ville. Il n'existe pas non plus un profil "politique" particulier, les verts y côtoient la gauche, l'autre gauche, la droite et la grande masse des "nulle part et partout", mais tous amoureux de la ville, préoccupés de son avenir, de son patrimoine. Nicole Nouaille insiste : "le patrimoine ce n'est pas seulement des pierres, des monuments, des relique mais aussi des hommes et des femmes, un mode de vie, un commerce, un artisanat, tout ce qui fait le tissu vivant d'une ville".

Il n'est pas non plus question pour l'association de s'inscrire dans une critique stérile. "Sauvegarde et avenir d'Auxerre" affiche le terme "avenir", c'est dire qu'elle se veut aussi "force de proposition". L'association réclame avant tout de larges concertations quand il s'agit d'aménager l'espace urbain d'Auxerre. Un espace qui appartient à tous et dont il ne saurait être "question d'abandonner la modification à des entreprises privées". Le maître mot demeure la concertation nécessaire en amont et non pas "à la marge"  comme le prétend l'investisseur de la SOPIC.

Dans l'immédiat et concernant l'Arquebuse, Nicolle NOUAILLE a indiqué que l'association s'était entourée des avis d'un cabinet d'avocats, celui de Corine LEPAGE et de François BRAUD, plus spécialisé dans les questions d'urbanisme. La première démarche demande l'annulation de la délibération du conseil municipal autorisant le maire à signer tout acte avec la SOPIC, désignée lors de ce conseil. Cette délibération serait ainsi, selon les avocats et l'association, entachée d'irrégularité.

Pour l'association, il ne peut être question de "concertation" si le "contrat de mariage est paraphé par avance". Les adhérents semblent prêts à toutes les discussions et concertations  après une démarche et une procédure normalisées.

 

JL.H

Le recours adressé au maire d'Auxerre

Le site de l'association

 

Nicolle NOUAILLE, présidente et Dominique PECHENOT, secrétaire de "Sauvegarde et avenir d'Auxerre" (DR)