C'est la qualité du chocolat qui est recherchée à Pâques (DR)

 

Pâques et ses chasses aux œufs est l'un des moments privilégiés des enfants après Noël.

Dans la famille des chasses aux œufs de Pâques, il y en a pour tous les goûts. En intérieur ou en extérieur, à la ferme ou dans un zoo, au château ou dans les monuments... Bref, vous l'aurez compris, le choix est varié et se fera en fonction de vos affinités, de vos envies, du temps et de l'âge des enfants.

Samedi les jardins de Laborde à Auxerre proposent une chasse aux oeufs de 10 heures à 17 heures.

Mais la grande chasse aura lieu au château de Maulnes dans les forêts du Tonnerrois, samedi 30 mars, de 15 à 18 heures. Il y avait plus de 1 100 pré-inscrits pour cette première avec la fée Mélusine. Animations multiples pour enfants (poneys, maquillage, trampoline, jeux srructures gonflables) et .... même une visite du château.

 

La récolte est importante mais la chasse et la découverte sont le plaisir (DR)

 

Mais sait-on comment est née cette tradition? Tout est parti de l’œuf et cela remonte à l’Antiquité. Selon la légende, il y a 5.000 ans, les Perses se donnaient au printemps des œufs de poule, symboles de fécondité et de renouveau, pour se porter bonheur.

L'œuf de Pâques est un symbole chrétien, il est spécialement décoré, et est le plus souvent comestible. Traditionnellement il s'agissait d'un œuf de poulecuit dur coloré, aujourd'hui il c'est souvent un œuf en sucre ou en chocolat. En Belgique, comme en France, c'est un cadeau traditionnel offert le matin du dimanche de Pâques. En Suisse, en Angleterre ou aux États-Unis, le symbole de Pâques est un lapin.

 

La chasse aux œufs

La « chasse aux œufs » est une tradition ancienne.

En Alsace, en Allemagne, en Suisse et en Autriche, dans la plupart des Länder, les œufs de Pâques sont apportés par le lièvre de Pâques (Osterhase). En fait, le lapin, très prolifique au printemps, est probablement un symbole de fécondité antérieur au christianisme.

Chez les catholiques, les cloches cessent de sonner à partir de la messe du Jeudi qui précède Pâques, dit « Jeudi Saint », en signe de deuil pour la mort du Christ. On les ré-entend à la fin de la veillée de Pâques, qui précède le jour de Pâques proprement dit. La tradition prétend que les cloches ne sonnent plus car elles sont parties à Rome. Elles reviennent dans la nuit, chargées d'œufs en chocolat qu'elles déversent dans les jardins. Le lendemain, les enfants vont chercher les sucreries qui y sont dissimulées.

En Bavière, le lièvre est remplacé par un coq, en Thuringe c’est un renard, dans la région de Hanovre, c’est un coucou, au Tyrol c'est la poule et en Westphalie c'est le renard.

Cette tradition du lapin apportant les œufs de Pâques a émigré au Brésil où elle est encore vivace ; l'origine tiendrait à l'immigration germano-suisse débutée par le roi de Portugal en 1818, et poursuivie dès 1824 avec 400 immigrants germaniques par l'épouse du premier Empereur du Brésil, qui était l'archiduchesse autrichienne (Marie Léopoldine d'Autriche).


Certaines communes organisent des chasses aux œufs pour les adultes le week-end de Pâques : dans un espace limité (en général un bois), il faut découvrir le maximum d'œufs avant une heure donnée. Tous les œufs ne se valent pas, et certains permettent de gagner des lots intéressants.