Un drone Parrot (DR)

 

Le comité directeur de l'AS du golf du Roncemay que préside François Bourrellier, a étudié une proposition de la Société PARROT, pour équiper le Golf du Roncemay de "drones de reconnaissance". Ces appareils télécommandés depuis un simple Smartphone, permettraient d'aller reconnaitre les trous et faciliter un positionnement GPS.

Les heureux utilisateurs verraient directement sur leur Smartphone la progression et l'arrivée de leur balle. L'option où le drone pourrait aller chercher des boissons fraîches au Club House a été sévèrement dénoncée par Pascal Guéhennec qui craint de voir sa cuisine encombrée par ces appareils pourtant de taille réduite.

Pour sa part Daniel Durand dont tout le monde connaît la qualité d'expertise, émet des réserves sur l'efficacité de l'engin qui en outre, pourrait être repéré par l'armée de l'air. le Roncemay est une balise pour les Mirages en balade depuis la base de Saint-Dizier et celle de Dijon.

Guy Clément, ancien président de l'AS, a vivement critiqué l'initiative de François Bourrellier aveclequel il a déjà beaucoup de mal pour rivaliser. Guy Clément a amélioré, au prix d'efforts intenses et d'un programme de travail sur trois ans, la longueur de son drive.

Enfin, Joël Laporte, explique que le système renforcerait les inégalités au sein de la communauté des joueurs car ils ne possèdent pas tous le même type de smartphone, certains étant mieux équipés et plus appropirés que d'autres.

Pour sa part, Jean-Paul Leau de la Ligue de protéction des oiseaux,amateurs de photos d'art, a saisi son instance afin demener une action en justice contre l'installation de drones au-dessus du golf, engins intrusifs susceptibles de modifier complètement le vol et les fluxs migratoires.

Devant ces critiques et cette montée de colère, le président Bourrellier a décidé de convoquer en urgence les membres du comité directeur, ce lundi soir, à 23 heures, afin d'assister à une séance d'essai de drones.