Guillaume Larrivé réunissait ses amis au Moulin de La Coudre

Au Moulin de La Coudre à Venoy, le cadre était champêtre et, en dépit d'un petit crachin froid, presque bucolique. Un Moulin archi-comble pour l'occasion, avec des "amis" très "mélangés" : des jeunes des moins jeunes, des étiquetés à l'UMP, d'autres au centre, à l'UDI, beaucoup sans aucune appartenance partisane, à l'image d'un Guy Roux qui persiste et signe dans son soutien au jeune député.
Bien sûr les politiques, les grands élus ou les plus modestes avaient également tenu à être présents pour ce "lancement" : "Ne soyons pas les résistants de la dernière heure" crut bon de préciser André VILLIERS, président du conseil général qui ira même jusqu'à mettre dans la balance ses responsabilités à l'UDI si d'aventure les divisions "mortifères" se faisaient jour. Jean-Pierre SOISSON ne tergiverse pas, "J'ai passé le flambeau et ne vais pas le reprendre. Je suis à côté de lui, je ferai ce qu'il me demandera de faire".
Du côté du centre et de la droite, on ne peut que reconnaître qu'il ne manque aucun soutien, aucun bouton de guêtres pour engager une "bataille" reconnue par ailleurs difficile.
Guillaume Larrivé, député de l'Yonne, balaye la question du cumul en remarquant que la Loi en vigueur permet d'être député maire : même argument que celui avancé par Guy Férez, maire d'Auxerre, pendant  la campagne des législatives de 2012. Au cours de son discours de motivation, un maître mot pour Larrivé :  arrêter le déclin d'Auxerre, "sortir d'une période basse de son histoire" et redonner aux Auxerrois "la fierté".

Evoquant ce 27 avril et sa patronne, Sainte-Zita, Guillaume Larrivé s'empare d'un dicton : "A la sainte Zita, le froid ne dure pas". Parlait-il du retour d'un vrai printemps tant attendu ou d'un "hiver Auxerrois" s'ouvrant sur un printemps à son image ? Un peu des deux sans doute.

JL.H


Interventions de Guillaume Larrivé, Jean-Pierre Soisson et André Villiers