Les facteurs de risque des accidents vasculaires cérébraux, qu’ils soient hémorragiques (rupture d’un vaisseau cérébral) ou ischémiques (obstruction d’un vaisseau cérébral) sont aujourd’hui bien connus.

 


 

 

  • Antécédents d’hypertension artérielle (HTA) : leur contribution est particulièrement importante pour les AVC hémorragiques (44,5 %). C’est également le premier facteur de risque des AVC ischémiques (31,5 %). Une HTA multiplie quasiment le risque d’AVC par 9 avant 45 ans alors qu’il le multiplie par 4 chez les plus de 45 ans.
  • Tabagisme : le risque augmente avec le nombre de cigarettes/jour, encore plus étroitement pour les AVC ischémiques (21,4%) qu’hémorragiques (9,5 %). Globalement, le tabagisme multiplie par 2 le risque d’AVC.
  • Obésité abdominale : évaluée par le rapport tour de taille/tour de hanche, contribue à hauteur de 26%). En revanche, il n’est pas trouvé de lien entre l’IMC (poids/ taille au carré) indicateur global de surpoids ou d’obésité et le risque d’AVC.
  • Le type d’alimentation et l’activité physique modulent le risque d’AVC à la fois ischémiques et hémorragiques. L’augmentation de la consommation de fruits et de poisson est associée à une réduction du risque d’AVC. Une activité physique régulière diminue d’un tiers le risque d’AVC. Le diabète ne semble contribuer qu’au risque d’AVC ischémique.
  • En termes d’AVC hémorragique, le risque croît avec la consommation d’alcool, quel que soit le niveau de consommation (14,6%). Quand consommer moins de 30 verres d’alcool réduit le risque d’AVC ischémique alors que plus de 30 verres/mois ou s’adonner au binge drinking majore ce risque ischémique.
  • Stress et dépression constituent également des facteurs de risque.
  • La fibrillation atriale (FA) constitue le premier facteur de risque d’origine cardiaque.


Source : étude Interstroke 2007-2010 Lancet 2010 ; 376:112