Devant nous, 2014 est une année élective et donc un peu particulière. Le maire sortant a tenu d'emblée à situer les deux échéances pour lui importantes, la Mairie, bien sûr, mais également l'évolution de la communauté d'agglomération dans le développement économique, dont il assume la présidence. Il lie de plus en plus le sort de ces deux entités territoriales dans sa vision d'avenir.

La rénovation des quais a été longuement évoquée au titre des satisfactions, alors que l'abandon "raisonnable" du projet de l'Arquebuse est enregistré comme une déception par Guy Férez. Il ajoute que "l'on ne peut faire le bonheur des gens contre eux-mêmes". Manifestement il croyait beaucoup à la validité du projet mais n'a pas voulu s'entêter contre une population "irritée"..."C'est le passé". Il profite de cette question pour énoncer une fois de plus que le principal rôle d'un Maire est de rassembler et non pas de diviser, quitte à savoir parfois revenir en arrière par rapport à des dossiers qui justement "divisent" trop.

Guy Férez se veut un "homme d'avenir" pour Auxerre, il veut s'appuyer sur un "bilan de deux mandats bien remplis" et tenir compte des nouvelles "donnes de la situation financière des collectivités" ... "Il faudra tenir compte des nouvelles contraintes en particulier financières et veiller à ne pas augmenter les impôts locaux ... Gouverner c'est choisir ... Il nous faudra être imaginatifs et permettre les évolutions nécessaires".  Le rôle majeur dans l'avenir de la communauté d'agglomération est à nouveau, à ce titre, évoqué.

Une question subsidiaire a été posée sur le "battage médiatique" autour de la polémique "Dieudonné". Pour Guy Férez si la question de sa venue à Auxerre s'était posée, il aurait demandé au Préfet son interdiction.

J-L.H