Emmanuel Limido propriétaire actionnaire majoritaire de l'AJA (DR)

 

Après mûre réflexion, Emmanuel Limido le propriétaire actionnaire principal de l'AJA qui s'est concerté avec les représentants de l'actionnaire minoritaire, l'association AJA et le président mandaté Guy Cotret, a décidé de maintenir la confiance à l'entraîneur Bernard Casoni jusqu'à la fin de la saison, ainisi que le prévoit son contrat. Les nombreux soutiens exprimés notamment ceux des représentants de l'association AJA dont Guy Roux, ont pesé dans la décision finale d'Emmanuel Limido qui a voulu évité une crise dans l'intérêt de l'équipe et du club. Un nouvel acteur va être miissionné d'une part pour être l'interface entre l'entraîneur de le président du club, d'autre part, pour essayer d'aider le groupe et les joueurs à se libérer totalement. Le problème est aussi mental.

 

Auxerre TV.- Président Cotret pourquoi ce revirement ?

Guy Cotret.- Parce que c'est l'intérêt supérieur du club. Parce que la deuxième mi-temps contre Dijon a montré une manière et un état d'esprit des joueurs qui n'ont trompé personne et surtout pas le public qui a appuyé à fond derrière son équipe. Il y a une source d'espoir si l'équipe arrive à reproduire ce genre de match.

Auxerre TV.- Trois matchs difficiles se profilent le premier à Laval qui joue sa survie en Ligue 2 puis contre Créteil et  Troyes ensuite. Imaginons trois défaites, Casoni conserve votre confiance ?

Guy Cotret.- Nous prenons les matchs les uns après les autres, on ne se pose plus de question. L'objectif c'est le maintien en Ligue 2, car c'est vital. Nous faisons confiance à Bernard Casoni pour qu'il inverse la tendance et sauve l'équipe. Nous ferons tout pour l'accompagner lui et l'équipe. Emmanuel Limido va proposer les services d'un psychologue, préparateur mental, non pas pour remplacer l'entraîneur dans son rôle mais pour l'aider à débloquer voire désinhiber les esprits. Le coach sera libre d'accepter ou pas, cela ne changera rien. On va chercher à l'aider par tous les moyens.

Auxerre TV.- Vous dites que le maintien est vital... Pouvez-vous préciser ?

Guy Cotret.- Si nous descendons en National, nous déposerons le bilan. Ce sera la fin, avec son cortège de licenciements, la fermeture et la vente du centre de formation. Les observateurs sous-estiment la menace qui pèse sur le club. Je ne pouvais rester les bras ballants. Le coup de l'ultimatum n'a pas marché en termes d'efficacité. Et m'a fait comprendre qu'en football ce n'était pas facile de fixer des objectifs. Il existe d'ailleurs différentes manières d'atteindre les objectifs fixés. Mais le match contre Dijon a montré ce dont l'équipe et son entraîneur étaient capables. J'y crois, ce ne sera pas facile, mais j'y crois.

Auxerre TV.- Vous êtes dépité ...?

Guy Cotret.- Non pas du tout. On repart de l'avant dans la confiance la plus absolue. Pour moi c'est un vrai challenge et un challenge excitant. Des matchs comme celui de Dijon, on en redemande. J'espère qu'on va enfin gagner un match à l'extérieur face à un concurrent direct Laval, vendredi prochain. Mais si on prend un seul point ce sera déjà bien. Et si on perd, on se concentrera sur le match suivant, celui contre Créteil. On va y arriver, vous verrez, il faut y croire.

 

 

Recueilli par Pierre-Jules GAYE

 

 

Guy Cotret et Bernard Casoni repartent de plus belle (DR)