Sous l'église une caverne d'Ali Baba ...une église auxerroise à la construction de laquelle contribua l'évêché allemand d'Essen en raison de liens historiques (DR)

L'abbé Jacques Grellard, prêtre ouvrier pendant 20 ans, curé de la paroisse, artisan du jumelage, qui coucha sur le béton encore frais du sous-sol de l'église Saint-Marse des Vauviers en construction (DR)

 

Anniversaire certes. Mais ce sera aussi les rencontres de jumelage entre Saint-Marse et Saint-Élisabeth église de Duisbourg en Allemangne dans l'évêché de Essen. Après plusieurs siècles le corps de Saint-Marse conservé avec grande vénération à Auxerre, fut transporté et confié au célèbre Monastère des Chanoines d'Essen où il continue d'être vénéré de nos jours. C'était en 864. Ce transfert était l'expression de l'amitié sincère qui liait alors l'évêque Altfried d'essen à l'évêque Chrestien d'Auxerre.

Un jumelage initié après-guerre par l'abbé Henri Rivière et son homologue Allemand relayé par l'abbé Jacques Grellard aux Vauviers, aux début des années 60, depuis la construction de l'église Saint-Marse, une église tout béton, signe d'une époque et d'un quartier.

Ce jumelage était destiné à rapprocher les peuples Allemands et Français à travers la jeunesse, à la sortie de la deuxième guerre mondiale et ses affres apocalyptiques.  Le petit Jean-Marie Rigollet, aujourd'hui curé en charge d'une trentaine de paroisses du sud Auxerrois, faisait partie de ces camps de jeunesse rassemblant petits Allemands et Français.

Tous les deux ans, une délégation franchit la frontière franco-allemande pour entretenir les liens d'amitié et de fraternité. La délégation allemande composée d'une trentaine de personnes arrivera, vendredi, à Auxerre pour participer aux festivités rive droite.

Diverses cérémonies et animations sont prévues ce week end.