Jean-Luc Vannuchi (entraîneur de l'AJ Auxerre) : «C'est rageant de ne pas pouvoir lutter à armes égales. On a des soucis d'effectifs mais mes joueurs ont été solidaires, ce qui n'avait pas été le cas contre Clermont. On aurait mérité de revenir au score même si on a subi parfois. J'ai demandé au groupe de mémoriser son comportement cet après-midi contre Caen. Quand on a l'opportunité de ramener quelque chose de chez le troisième... Si on est dans cet état d'esprit, ça nous aidera.
 
Je suis très optimiste pour la suite si on maintient ça. Je n'ai pas senti une équipe moribonde mais vaillante, avec de la volonté. On n'a jamais lâché le morceau. On a limité les espaces dans le dos. Caen a des joueurs, qui sur une occasion, peuvent faire la différence. Maintenant il faut emmagasiner cette énergie avant la réception de Metz. On est dans une situation délicate mais il n'y a pas d'abattement».
 
 
Garande : "On se dépouille ..."
 
Patrice Garande (entraîneur de Caen) : «C'était un match compliqué mais je m'y attendais. Auxerre jouait très bas et ce n'était pas facile de trouver des solutions. Il fallait avoir de la justesse technique, être capable de jouer entre les lignes. On a eu trop de déchets même si les intentions y étaient. Mais on a compensé ces déchets par une envie, une volonté.
 
Ce groupe démontre encore un état d'esprit, c'est pour ça que ça tourne en notre faveur. Tout le monde se dépouille à la récupération du ballon.
 
Ce n'était pas un grand match, cela rien n'avait rien à voir avec celui contre Lens. On ne réalise pas tout très bien mais j'ai senti cette volonté d'aller de l'avant. Maintenant, je l'ai dit, le seul danger qui peut nous guetter, c'est de penser que tout va rouler.»