AJA
AJA : Guy Cotret a manié la carotte ...
le mardi 20 mai 2014, 18:51 - AJA - Lien permanent
Les joueurs de l'AJA ont touché une prime de l'ordre de 1 000 euros par point pour les quatre derniers matchs de Ligue 2
Le président de l'AJA Guy Cotret a du avoir très peur de descendre en National, un championnat qu'il connaît bien pour y avoir séjourné pendant longtemps avec le Paris FC et dont il n'a jamais réussi à s'extraire.
Le gestionnaire qui veille au dégraissage de l'AJA depuis qu'il est arrivé, mandaté par le nouveau propriétaire du club, Emmannuel Limido, a fait une entorse à sa règle d'or : pas de dépenses supplémentaires. De 22 millions d'euros, il a fait baisser le budget de l'AJA à 17,5 millions et il s'apprête à le réduire à 12 millions d'euros, la saison prochaine.
A-t-il été bien inspiré de proposer des primes de match aux joueurs, en sus de leur salaire, pour les quatre derniers matchs de la saison en Ligue 2 ?
Force est de constater que oui, si l'on se réfère au résultat final, à savoir le maintien en Ligue 2, qui ne s'est dessiné qu'à partir des trois dernières journées avec la victoire impérative contre Le Havre, celle décisive obtenue à Arles/Avignon (la deuxième de la saison sur terrain adverse après celle à Créteil) et le nul arraché contre Nancy au stade Abbé-Deschamps, vendredi dernier.
À 1 000 euros du point (cela revient à cela grosso modo) les joueurs, ont en tout cas amélioré leur fin de mois. 7 points x 1 000 = 7 000 x 16 joueurs sur la feuille de match et sans compter, éventuellement, les membres du staff.
D'aucuns se sont indignés de ces primes consenties aux joueurs qui ont un traitement mensuel en tant que salariés, estimant que cela suffit et d'autant plus qu'ils considèrent qu'ils n'ont pas forcément mouillé le maillot comme ils auraient du, la saison dernière, celle qui s'achève.
Chacun appréciera.
La règle et l'éthique
De là à affirmer que les primes, carottes tendues par Guy Cotret, ont joué un rôle objectif dans les performances, il y a un pas qu'il est difficile de franchir, car cela voudrait signifier qu'il suffirait de proposer de l'argent aux joueurs pour que ces derniers fassent le boulot pour lequel ils sont payés. L'affaire est sans doute plus subtile.
En tout état de cause, le président Cotret a voulu tenter le tout pour le tout afin d'éviter le pire, la relégation en National avec les conséquences dramatiques pour le club et le personnel, et ne pas nourrir des regrets ensuite.
Il reste que le président débutant en Ligue 2, a renoué avec un filon qui a participé la fortune de l'AJA dans les belles années 80 et 90. Les salaires des joueurs et du staff, étaient composés d'une partie en fixe et d'une partie variable liée aux résultats.
En 1990, les joueurs étaient payés 3 000 francs du point doublé à l'extérieur. Par exemple, une victoire à Sochaux permettait aux joueurs d'empôcher 18 000 francs chacun. Et bien sûr, zéro, en cas de défaite.
Le président de l'AJA a du se faire violence pour proposer ce système sur les quatre derniers matchs, lui qui affirme être très attaché à l'éthique. Dans le cas d'espèce, il a du considérer que l'intérêt supérieur du club er des femmes et hommes qui le composent, passait par une entorse à la règle par lui-même fixée.
Et banco, cela a marché ! Même si cela aurait peut-être marché sans primes... Cela on ne le saura jamais.
P-J. G.
Commentaires
@ SzarmachEffect : en quoi cet article est-il une attaque contre Mr Cotret? Vous fonctionnez en mode défensif tout le temps. Lisez et détendez-vous ou bien ne lisez plus... Ceci est une info, rien de plus. Et l'avenir dira peut-être si ce fut une bonne idée d'un jour, de toujours, ou très mauvaise... :)
1000 euros par point c'est beaucoup déjà .
Mais ce n'est rien comparé aux 330 000 promis aux joueurs de l'équipe de France en cas de victoire à la Coupe du Monde.
Là aussi, pourquoi récompenser des joueurs qui représentent leur pays ?
Et pour en revenir à l'AJA, ce n'est pas cette prime de 1000 euros qui a fait que les attaquants du Havre ont tapé sur les poteaux plutôt que dans les buts. Donc si l'AJA s'est maintenue en Ligue 2, ce n'est pas grâce à ces primes mais avec un savant mélange de chance, d'implication, de réussite et de volonté.
Ne reprochons pas à Cotret de faire la même chose que dans d'autres clubs alors que de manière réccurente on lui reproche de faire les choses à sa façon, de manière non conforme aux réalités du football !
:)
Ce serait peut-être une bonne idée de revenir aux vieilles recettes qui ont eu du succès.
Pourquoi ne pas lier les salaires à la performances plutôt que de faire des joueurs des salariés fonctionnaires assurés de recevoir leur paye quels que soient les résultats ...?
La décision du Président Cotret a payé. Que sont ces ± 112 000 € à côté des pertes financières et humaines colossales engendrées par une descente en National ?
Par ailleurs, les incentives (primes) payées à des commerciaux pour booster leurs performances constituent une pratique absolument normale dans une entreprise. Alors pourquoi pas dans une entreprise sportive ?
Rapprochez ces 7 000 € de prime du salaire moyen d'un joueur de l'AJA et on doit être à ± un 13° mois. Où est le scandale ?
Je n'ai pas particulièrement d'affinité avec Guy Cotret (et je n'ai rien à lui reprocher non plus) mais ces attaques répétées deviennent lassantes et pour tout dire, plus du tout crédibles.
M le président rappelez-moi comment appelle-t-on les filles qui travaillent au bois de B..
Cluber depuis l'origine,vous nous avez pris pour des cons!!!!!!
Vous auriez dû vous taire. nous aurons de la mémoire, attention au prochain dérapage
M le président rappelez-moi comment appelle-t-on les filles qui travaillent au bois de B..
Cluber depuis l'origine,vous nous avez pris pour des cons!!!!!!
Vous auriez dû vous taire. nous aurons de la mémoire, attention au prochain dérapage
La-men-ta-ble