Guy Cotret président de l'AJA, dans son bureau, mercredi après-midi (DR)

 

Le président de l'AJA via un avenant, souhaite en consacrer une bonne partie à la réfection de la salle des sports de l'AJA route de Vaux qui menace ruine.

Pascal Bourgeois, vice-président du conseil général de l'Yonne ,en charge des sports estime que cette somme doit être réaffectée à un nouveau projet. d'autant que ces derniers ne manquent pas et que depuis deux ans, le budget consacré au sport dans le département est en diminution.

Le président de l'AJA  répond à Pascal Bourgeois dont il estime qu'il ne connaît pas le dossier en question.

Le million a été économisé grâce à une bonne gestion des entreprises et à Michel Chauffournais, membre de l'association AJA, à qui appartient la salle des sports en ruine, assure le président de l'AJA.

Cette fameuse salle fait partie de l'ensemble des bâtiments du centre de formation. Dans le projet cofinancé avec les collectivités, il n'y avait pas que la construction du nouveau bâtiment du centre de formation, mais aussi la rénovation de la pyramide et du restaurant.

Jamais, sauf exceptionnellement une ou deux fois, la salle n'a servi aux joueurs professionnels, indique Guy Cotret. D'ailleurs, ajoute-t-il, la salle de musculation attenantes aux vestiaires pro du stade Abbé-Deschamps est beaucoup plus technologiquement avancée que celle de la salle de sport en ruine, qui était aussi ouverte aux autres associations, avant sa fermeture, l'année dernière, pour des raisons de sécurité publique.

 

 

 

 

 

Pascal Bourgeois, vice-président du conseil général chargé des sports, s'oppose à l'avenant qui permettrait à la SAOS AJA de disposer du million disponible "économisé" sur la construction du nouveau bâtiment du centre de formation, aux fins de financer la réfection de la salle des sports de la route de Vaux en ruine.

L'élu de Toucy argue qu'un nouveau projet est proposé et que ce projet s'inscrit parmi de nombreux autres en attente dans le département dont le budget alloué au sport est en diminution sensible depuis deux ans.