Du beau monde cela ne suffit pas à faire un monde (DR)

 



L'intégrale de l'assemblée générale en  3 VIDEOS

 



 


 

 

 

Incroyable. Le mot n'est pas trop fort.

Il a fallu modifier au pied levé les statuts, pour valider la composition du nouveau comité directeur de l'association de commerçants les "Vitrines d'Auxerre", réunie en assemblée générale, lundi soir, dans l'auditorium à la sonorisation défaillante et surréaliste de la Chambre de commerce et d'industrie de 'lYonne, rive droite.

Comment s'entendre, comment communiquer valablement dans ces conditions ...? (joke). Encore que la communication fut au coeur du débat. Tout le monde était d'accord sur ce point : communiquer entre eux sur ce qu'ils font c'est mission impossible quasiment, alors les prospects, ce n'est pas la peine de les envisager.

Voici donc le comité directeur statutairement réduit à 3 membres (Jérôme Cassegrain, Nicolas Calvao et Éric Chevallier ont été réélus à l’issue de l’assemblée) alors que dans la précédente version il en fallait 5 minimum et ils étaient 10 élus, 7 ne se représentant pas.

Et toujours pas de président. L'ancienne équipe avait choisi la formule d'un représentant légal plutôt que d'un président, privilégiant le travail collectif.

Mais que vaut un navire sans capitaine ? Et que vaut une équipe sans leader ? On va donc essayer d'en trouver un.

Pas par petite annonce qui aurait pu s'intituler : " Places à prendre dans l'association les Vitrines d'Auxerre, présidence offerte" (sous-entendu : personne n'en veut). Ah ou à Auxerre, le coeur bat encore en Flamand (Jean-Jacques), c'était les Pays-Bas Bourguignons en continu.

Saillie d'un commerçant troyen-auxerrois : "À Troyes le commerçant paye 1 200 euros par an à l'assoce. À Auxerre c'est 75 euros et vous voulez des services 4 étoiles ... Or pour 75 euros vous avez accès à des outils extraordinaires ... " La Boutic (site internet, plus outils mutualisés aussi puissants que les grands groupes de distribution), la carte de fidélité (qui ne marche pas 10 seulement l'activent Ndlr), les évènements pages facebook avec 1 600 likes, une base de données en voie de constitution, et au-delà plus fondamentalement un schéma de développement économique de l'Auxerrois (décrit par Guy Férez le président de la nouvelle entité qui couvre un bassin de 150 000 habitants), une commission extra-municipale auxerroise qui travaille sur ces questions y compris les marchés, des quartiers qui bougent (Pont, Horloge...)

Tout ça devant monsieur le député (*), monsieur le maire et monsieur le président de l'AJA, Guy Cotret, car l'AJA commerçant de qualité dans la cité, est adhérente à l'association Les Vitrines d'Auxerre.

 

Cherche capitaine, un vrai

Grâce soit rendue à quelques prénoms, puisque tel était le mode de communication proposé, comme si tout le monde se connaissait. Une proximité voire une familiarité inappropriée : voici donc Jérôme, Romaric, Joseph en maître de cérémonie, Alain (?), sans oublier le manager de ville et l'animatrice et/ou secrétaire (de quoi ? de qui ?). Nous n'évoquerons pas les comptes, inaudibles, recettes en baisse, charges en hausse comme les actions.

C'était le côté face de l'assemblée. Il y avait donc un côté pile.

Le travail reconnu du manager de ville dans le sens de la modernité et de la pédagogie, bref dans le sens de l'histoire pour tout dire.

Le chiffre d'affaire du commerce dans l'Auxerrois, en 2014, fut de 502 millions d'euros. Nous dit-on.

De nombreux outils ont été créés. Boutic (qui recense et valorise chaque commerce pour une somme modique), carte de fidélité (guère courue), pages sur les réseaux sociaux, contacts personnels avec les commerçants d'un membre du comité directeur (non commerçant) chef d'entreprise mais qui aime les commerçants et Auxerre sa ville. Et les aide et accompagne a s'inscrire dans l'univers numérique.

Et puis la fraîcheur, la jeunesse, l'esprit d'entreprise, l'avenir, incarnés par Marie-Claude Auger (quartier du Pont)  et Olivier Leclerc (quartier de l'Horloge). Ils prouvent que l'événementiel peut se décliner par quartier où l'on peut se mobiliser plus vite, sans façon, pour son profit et celui de tous, et de manière conviviale et ludique.

En conclusion, d'un mot : il y a une usure, une faible mobilisation, une incompréhension. Mais les ressources sont là. Elles gisent. Les commerçants Auxerrois n'ont pas dit leur dernier mot. Loin de là. Ce sont avant tout des femmes et des hommes qui font Auxerre. Par delà les aléas. Beaucoup sont en réserve comme dirait Napoléon. Ils n'attendent qu'à être mobilisés. Par un chef. Un vrai.

Capable de faire la synthèse entre la modernité et l'humanité.

 

Pierre-Jules GAYE

 

 

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(*) Guillaume Larrivé est apparu en pleine forme, rajeuni. Il a repris le sport, notamment la natation et a perdu les kilos accumulés.