Monsieur Lenogue et ses partenaires ont mis l'ambiance sur le terrain et dans les vestiaires à l'issue du match : un régal. Liesse dans les vestiaires qui ont résonné longtemps après le coup de sifflet final. Cette qualification est celle d'un groupe porté par tous. Moment savouré (DR)

 

Après une première mi-temps verrouillée, âpre, pleine de fougue, dominée territorialement par les joueurs de la Principauté qui ont ouvert le score, les Auxerrois sont revenus après la pause avec d'autres intentions et un autre schéma tactique.

De plus en plus libérés, ils ont pris leur adversaire à la gorge, pour lui faire mal, très mal, poussés par un public et des groupies formidables.

Les hommes de Tambouret et Radet, ont percuté en contres et écarté le jeu pour jouer sur les ailes plutôt que de s'engouffrer en vain dans l'entonnoir comme en première mi-temps.

La récompense vint logiquement après plusieurs alertes sur le but monégasque. Yobava de près au second poteau suite à un centre puis Ayé d'un coup de tête dans la lucarne, scèllèrent le score (3-1).

Les Auxerrois ont gagné à l'envie, au mental et à l'intelligence collective face à une équipe supérieure sur le plan athlétique qui s'est perdue dans des phases de jeu élaborées et par trop répétées robotiquement, sans génie, sans jamais réussir à provoquer véritablement cette étincelle qui fait vibrer et modifie le cours des choses.

Véritablement, ces jeunes Gambardellistes Auxerrois ont bouleversé la donne et su faire vibrer le public, venu nombreux autour du terrain annexe bosselé en diable, parce que les vers de terre ont mal fait leur boulot.

Ces gars là étaient irrésistibles ... d'ailleurs s'ils s'étaient troué, ils se seraient fait lyncher par leurs camarades. Regardez après le coup de sifflet final l'envahissement du terrain... et vous comprendrez que cette équipe là, ne pouvait pas perdre, quel que soit l'adversaire.


Pierre-Jules GAYE

 

 

Alors que les Ajaïstes étaient dominés dans le jeu et sur le plan athlétique par les Monégasques qui ont logiquement ouvert le score, Gallo a obtenu un pénalty transformé par Samed Kilic qui a pris le gardien à contrepied (DR)

Le troisième but signé Ayé, un coup de tête dans la lucarne, cerise sur le gâteau (DR)