Il avait 11 ans. Ses grands parents demeurent aux Piedalloues à Auxerre où il était connu et apprécié. Lui habite un village dans l'Aillantais.

Il était un élève de EIP (précoce) au lycée Saint-Jospeh d'Auxerre. Le meilleur lycée de l'Yonne au classement officiel.

En cinquième.

Il a choisi de se pendre, chez lui.

Mercredi soir.

On dit, la rumeur, qu'il était victime de harcèlement. Mais ce n'est peut-être pas vrai.

Le Rectorat de l'Académie de Dijon a mis en place un dispositif d'accompagnement en direction des élèves et des enseignants. Une cellule psychologique a été mise en place tout au long de la journée de jeudi et de vendredi.

Une aide a également été mise en place avec l'infirmière et la psychologue scolaire, dans l'école où le jeune frère de la victime était scolarisé. Dans cet établissement, l'émotion était grande du côté des élèves et des enseignants qui ont pour certains connu le collégien. 

Ce dispositif d'accompagnement a été étendu à un collège d'enseignement public où des amis très proches du collégien sont scolarisés. Dans cet établissement, la conseillère d'orientation et l'infirmière étaient disponibles pour recevoir toutes les personnes qui en éprouvaient le besoin.

Mardi, à 12h45, une prière sera organisée à la chapelle du groupe scolaire Saint-Joseph.

 

Le drame évoqué au conseil départemental

 

Vendredi soir, en toute fin de séance du conseil départemental, une élue d'Auxerre, Valérie Leuger, est intervenue. Avec des trémolos dans la voix. Elle a craqué. Patrick gendraud, 1er vice-président l'avait évoqué auparavant dans un autre contexte.

Visiblement touchée par ce drame, l'élue Auxerroise a proposé que le conseil départemental dont dépendent les collèges, s'inscrive, de manière forte dans ce drame.

Le CD intervient directement dans les collèges. Vu l'insécurité, pourquoi ne pas y intégrer la video surveillance ? Non seulement en-dehors de l'établissement (comme c'est le cas actuellement)  mais aussi à l'intérieur .... ?

La conseillère départementale élue dans les Hauts d'Auxerre, a évoqué les dangers du passage du primaire au collège. Ces jeunes déboulent dans un univers industriel dans lequel ils ne se reconnaissent pas forcément.

Le conseill général intervient dans les locaux, donc c'est un vrai sujet. Il y a à faire, estime Valérie Leuger.

Pour l'attachée parlementaire du sénateur "Les Républicains" JB Lemoyne, conseillère départementale d'Auxerre Ste Geneviève (entre autres) ; ce qui est en cause ce sont les petits qui arrivent du primaire, dans la machine du secondaire.

Le problème, c'est le harcèlement, le racket, la drogue ...

Or ces jeunes âgés de 10, 11, 12 ans, sont très fragiles. Ils constituent une tranche d'âge particulièrement tourmentée.  C'est bien connu des spécialistes.

Une enquête est ouverte par le parquet de Sens sur les circonstances de la mort de ce très jeune adolescent.