Daniel Masoni, président du club de foot de Troyes, l'ESTAC (DR)



Invité d’une émission sur la télévision locale troyenne Canal 32, Monsieur Masoni a fait les déclarations suivantes :
 
« Je ne suis pas désabusé, je suis un peu écœuré parce que je me suis aperçu qu'avec les médias autour de moi, il n'y a que des cons, ça m'énerve »
 
« …vous êtes mauvais en tant que journalistes sportifs, alors si vous vous mettez en tant que journalistes financiers, c'est encore pire... »
 
« Arrêtez de faire chier ceux qui bossent, arrêtez de faire chier ceux qui ont du cœur et qui essaient de faire grandir le club. »
 

Employer l’insulte pour argumenter un propos n’est pas digne d’un dirigeant de club, d’un dirigeant d’entreprise. Le langage agrémenté de termes peu glorieux de la part de l’auteur est particulièrement choquant.
 
Qu’aurait-on dit si un journaliste avait tenu de tels propos à l’égard d’un acteur du club ?
 
Des désaccords ou des divergences de vue entre un président de club et des journalistes ne justifient en aucun cas pareils propos insultants et déplacés.
 
Par ce communiqué, l’UJSF sensibilise les acteurs du football pour que pareils propos ne viennent plus envenimer cette saison dont l’actualité, déjà très chargée depuis le début de l’été, est relatée, commentée, analysée par des journalistes professionnels qui ne font que leur métier.

 

VOIR L'ÉMISSION ET LE CONTEXTE DES PROPOS DU PRÉSIDENT MASONI

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NOTA.- Évidemment l'insulte n'est jamais une bonne solution et ne fait pas avancer les choses. Et Masoni qui n'est pas plus con qu'un autre, le sait parfaitement.

Cela dit, on peut comprendre que le président de l'ESTAC est soumis à une pression terrible en ce début de saison en Ligue 1, avec des vents peu favorables. Outre les résultats sportifs bien maigres et la déculottée prise à Marseille parce qu'à 2-0 (56) les Aubois ont lâché, l'épisode DNCG de l'inter-saison est restée en travers de la gorge. Rappelons que la DNCG avait interdit Troyes de montée en Ligue 1 au prétexte qu'il manquait 5 millions dans les caisses. La vente de Corentin Jean à Monaco et de Lionel Carol en Turquie avait résolu le problème. P-J. G.