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POLITIQUE

Élections régionales : les grandes et petites manoeuvres

Les candidats se pressent au portillon mais il y aura peu d'élus et forcément nombre de déçus y compris les opportunistes qui veulent prendre le train proposé par le scrutin de liste pour se faire élire sans trop de mal

 

 

La vice-présidente socialiste bourguignonne Safia Otokoré, très proche de François Patriat qui ne se représente pas, ancienne adjointe déchue du maire socialiste d'Auxerre Guy Férez, a évoqué l’éventualité d’une liste nouvelle.  Elle avait annoncé refuser de suivre Marie-Guite Dufay, (à moins que ce ne soit l'inverse), tête de liste du PS pour les élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté de décembre, prenant ainsi des distances avec les socialistes.

D'autres candidats tous azimuts sur les listes en cours de confection dans les départements et au sein des partis, seraient prêts à signer dans ce sens au cas où ils seraient recalés. Sans compter que le MoDem barré par Sarkozy, envisage de déposer une liste. Dans l'Yonne elle serait conduite par Pascal Henriat, adjoint au maire d'Auxerre en charge des finances et conseiller départemental d'opposition, président du MoDem 89.

C'est que les places éligibles sont chères. Dans l'Yonne sur 14 noms, les 6 ou 7 premiers peuvent espérer être élus en cas de victoire. La liste battue peut espérer 2 ou 3 élus. Rappelons que l'élection régionale se joue à la proportionnelle qui favorise une représentation équitable mais aussi les alliances entre partis pour obtenir une majorité.

Il est utile de préciser que pour pouvoir poursuivre au second tour et éventuellement fusionner avec une autre liste, il faut atteindre la barre des 5% des suffrages exprimés, qui permet aussi le remboursement des frais de campagne. Attention ce n'est pas un scrutin départemental, c'est un scrutin régional avec une liste régionale de 100 noms et 16 suppléants (2 par département) depuis 2010. La liste qui gagne obtient 25 sièges et les 75 autres sièges sont repartis à la proportionnelle à la plus forte moyenne pour les listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés y compris pour la liste gagnante. La répartition se fait au premier tour si une liste a obtenu la majorité absolue sinon la répartition se fait au deuxième tour. Pour pouvoir participer au deuxième il faut avoir obtenu 10% des suffrages exprimés et une liste peut fusionner à condition d'avoir fait plus de 5 % des suffrages exprimés au premier tour. La répartition de chaque liste se fait ensuite par département en fonction du résultat de la liste.

En Bourgogne, les écologistes sont implantés et sont aux manettes depuis le début des années 90. Ils réalisent des scores honorables, mieux que dans la plupart des régions où ils sont divisés et font pâle figure.

Dans l'Yonne, c'est Jean Massé, maire de Saint-en-Puisaye qui conduira la liste EELV avec Edwidge Dorbon, ancienne conseillère municipale de Coulanges-la-Vineuse.

Le Front de Gauche souhaite s'allier avec les Verts (EELV) au niveau régional et se montrerait peu exigeant. On ne sait si le PCF suivra le mouvement, ce qui est peu problable puisqu'une liste régionale est emmenée par Nathalie Vermorel. Qu'en sera-t-il dans l'Yonne ? Le communiste Alain Raymond n'est pas prêt à toutes les combinaisons même s'il prône une liste d'union et de rassemblement des forces de gauche, entendez la "vraie" gauche, pas la gauche socialiste.

 

Tensions à droite et à gauche

 

Le PS a publié une partie des 14 noms de la liste de l'Yonne emmenée par Frédérique Colas, conseillère régionale sortante, adjointe au maire de Joigny, et Guy Férez maire d'Auxerre, vice-président du conseil régional sortant. Ces deux là devraient être élus quel que soit le cas de figure. Une liste socialiste qui donne la désagréable impression d'être incomplète, sous-entendu, il y aurait des difficultés à la remplir, ce qui n'est pas le cas. C'est le fonctionnement interne et le réglement propre à la fédération de l'Yonne du PS qui veut que les militants doivent d'abord élire les candidats socialistes avant ceux issus de la société civile.

L'impression de malaise est entretenue par un règlement de compte interne qui pointe le positionnement de l'épouse du député maire d'Avallon Jean-Yves Caullet  conseiller régional sortant, qui est aussi son attachée parlementaire, en position 3, éligible, sur la liste.

Marianne et le Canard Enchaîné ont épinglé ce positionnement qui aurait été imposé (lire ci-dessous). Si Muriel Vergès-Caullet est secrétaire du PS section d'Avallon depuis 6 ans et qu'elle fut employée par la région précédemment alors que son mari était élu régional, et qu'après tout, elle a aussi le droit d'exister aux côtés de son mari ; force est de constater que cela choque d'aucuns à droite comme à gauche. Il reste que sa candidature a été validée par près de 70% des voix des militants socialistes de l'Yonne. Que dans le cadre du dernier Congrès elle s'est positionnée différemment de son époux en optant pour la motion La Fabrique. Enfin, la logique de la liste était de mettre en tête 3 territoires tenus par la gauche dans l'Yonne. Si imposition il y a, elle venait de la motion B, sous l'influence de Christian Paul qui voulait imposer une jeune socialiste ex-assistante parlementaire. Inconnue et sans implication politique ou associative dans le département.

Allez d'un mot en boutade : il semblerait qu'il vaut mieux être la "maîtresse de" que la "femme de" en politique, cette boutade ne concernant en aucun cas la jeune assistante parlementaire qui a des attaches dans l'Yonne à Quarré-les-Tombes.

Côté Front national Julien Odoul, candidat malheureux aux élections départementales dans l'Yonne où tout le monde le voyait élu à Pont-sur-Yonne avec Alexandrine Ferrand, avec près de 39% des suffrages au premier tour mais battu par Grégory Dorte et Dominique Sineau au second, emmènera la liste. Ce cadre du parti et membre du cabinet rapproché de Marine Le Pen, devra, pendant la campagne, expliquer pourquoi il risque d'être mis en examen, figurant parmi les employés fictifs financés par des fonds européens au profit de son parti.

 

2004 encore dans les esprits ...

 

Debout la France le mouvement souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan présente une liste en Bourgogne conduite par le plus jeune candidat, Maxime Thiebaut, juriste spécialisé en collectivités territoriales. Dans l'Yonne c'est l'Auxerrois Didier Hamelin qui conduira la liste sur laquelle on ne retrouvera pas Laurent Perrigault, ancien secrétaire départemental adjoint du FN89, candidat aux dernières élections départementales à Charny, qui a quitté le parti de Marine Le Pen. À noter que Nicolas Dupont-Aignan a choisi Auxerre pour donner le coup d'envoi de la campagne, le 8 octobre.

À droite la situation est pour le moins tendue. Les tractations et positionnements évoluent au parti Les républicains ainsi qu'à l'UDI. Ajoutez à cela un contexte passé que d'aucuns n'ont pas oublié, notamment en 2004 où le socialiste de Côte d'Or François Patriat a battu l'UMP Jean-Pierre Soisson, président sortant, avec la complicité objective du centriste de droite UDF François Sauvadet qui a refusé de fusionner les listes au second tour de scrutin faisant ainis le jeu de Patriat.

Or François Sauvadet, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, député de Côte d'Or et président du conseil départemental 21, est aujourd'hui, aux dépens du Haut-Saônois et ex-ministre LR Alain Joyandet, la tête de liste officiellement désignée par les instances nationales de l'UDI et du parti LR en Bourgogne-Franche-Comté, dans le cadre des listes d'union décidées par les états-majors.

Dans l'Yonne, la situation est particulièrement complexe compte tenu des antécédents et des divisions de la droite. Il est significatif qu'aucun ténor politique du département, confirmé ou jeune, ne figure sur la liste d'union LR-UDI qui sera conduite (par défaut ?) par le Sénonais Éric Gentis, conseiller régional LR sortant proche du sénateur ex-ministre LR Henri de Raincourt dont il fut le directeur de cabinet et par Dominique Vérien, maire de Saint-Sauveur, conseillère régionale UDI sortante. Gentis et Vérien font l'unanimité.

Dans un département dominé par deux jeunes loups du parti Les républicains, le député Guillaume Larrivé et le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne, 37 ans tous les deux, les lignes de partage sont réelles mais mouvantes. Le président et patron du département l'UDI André Villiers a été réélu, après le putch coup de poker de 2011, légitimant une élection que d'aucuns lui contestaient, en bénéficiant en coulisses de l'appui de Guillaume Larrivé, aux dépens de Jean-Baptiste Lemoyne autre candidat à la présidence du département. Autrement dit des voix LR et DVD se sont glissées dans l'urne en faveur de Villiers l'élu UDI du sud (alors que les LR sont majoritaires au sein de l'assemblée départementale), privé juridiquement de sénatoriales ayant été suppléant d'H2R et politiquement par ce dernier qui n'a jamais fait mystère de la mauvaise gestion de son successeur après l'épisode Jean-Marie Rolland. Pas beaucoup, non juste ce qu'il faut, soit 24 sur 42, laissant Lemoyne marri puis puni, privé de la présidence de Domanys, le bailleur social déficitaire qu'il avait contribué à réhumaniser le temps de sa présidence, un an, alors que personne n'en voulait.

 

Une liste indépendante ?

 

Déjà on s'en aperçoit, les données ne sont pas simples. Il faut y ajouter le jeu des courtisans et des influences personnelles, notamment celles du côte d'orien François Patriat, président socialiste sortant qui ne se représente pas, à 72 ans. Il entend mettre en avant sa protégée Malika Ounès, adjointe au maire socialiste d'Auxerre chargée des entreprises - comme il le fit avec Safia Otokoré - qu'il avait déjà voulu imposer sur la liste PS de l'Yonne en 2010 puis sur la liste MoDem, ayant essuyé un refus des socialistes locaux.

Cette fois, Malika Ounès, non encartée (sinon un seul mois au MoDem selon le président Henriat) élue entretemps conseillère départementale en binôme avec le maire de Monéteau UDI Robert Bideau, puis conseillère communautaire à la Communauté d'agglomération des communes de l'Auxerrois, et conseillère municipale sur la liste LR-UDI drivée par Guillaume Larrivé qui laissa échapper la mairie pour moins de 200 voix, revendique la quatrième place sur la liste LR-UDI Gentis, aux dépens de la conseillère régionale sortante Aurélie Berger, maire de Gurgy et suppléante non encartée du sénateur Henri de Raincourt.

Si cela freine des quatre fers du côté du parti Les républicains, la musique n'est pas tout à fait la même côté UDI et Sauvadet,  ce dernier a l'oreille de François Patriat et vice-versa. Les deux élus de Côte d'Or, député et sénateur, anciens ministres de la République, se sont déjà rendus quelques services, proximité et nécessité faisant loi. De là à écrire que Malika Ounès figurera bien dans les 6 ou 7 premiers (éligibles) de la liste, il y a un pas qu'on ne franchira pas puisque tous les coups semblent permis en politique.

Idem pour le maire de Saint-Georges-sur-Baulche, Crescent Marault, tout juste encarté LR,  positionné en 3, une place qui serait remise en cause par Guillaume Larrivé qui y verrait bien le Poyaudin Philippe Saulnier-Arrighi, président de la communauté des communes Coeur de Puisaye, récemment encarté LR, l'homme qui a fait basculer le deuxième tour des élections sénatoriales de septembre 2014 en décidant de se maintenir ce qui a profité à Henri de Raincourt, réélu d'extrême justesse face à la Poyaudine, Dominique Vérien. Le député LR Guillaume Larrivé pense aux législatives de 2017.

Idem enfin pour l'UDI Alain Drouhin, ex-vice-président du CD 89, le président déchu de Domanys le premier bailleur social de l'Yonne qu'il a conduit dans le mur (32 millions de deficit) et l'a contraint à ne pas se représenter aux élections du conseil départemental du mois d'avril 2015, ayant senti le vent du boulet passer lors des municipales à Bléneau où il ne dévança son adversaire que d'une petite voix.

Il figure parmi les deux investis par les instances nationales de l'UDI, pour une place éligible sur la liste d'union LR-UDI dans l'Yonne. La 6 (si femme) ou la 7 (si homme), selon l'accord. Sauf que d'aucuns dont Sauvadet soi-même, s'inquiètent d'emmener un loser qui n'en a pas fini d'être rattrapé par Domanys dont il vit avec l'étiquette décalquée dans le dos et sur le front. Enfin, si Guillaume Larrivé ne souhaiterait pas Aurélie Berger en position éligible, cette dernière semble devoir bénéficier de l'appui inconditionnel de l'autre tendance au parti LR.

Quoi qu'il en soit, c'est la commission d'investiture nationale qui se réunira avant la fin du mois qui tranchera dans un premier temps. Dans un deuxième temps, celui qui portera la liste en préfecture, à savoir François Sauvadet tête de liste, pourra toujours, au dernier moment, la modifier. D'autres l'ont fait avant lui... y compris en Côte d'Or.

 

Pierre-Jules GAYE

 

 DOCUMENTS

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Les militants socialistes de l'Yonne ont validé, à près de 70 %, par un vote, les têtes de liste proposées par la fédération du PS et son premier fédéral Guy Paris. La liste complète des 14 noms sera communiquée le 19 septembre. Elle intégrera des personnalités et partenaires politiques qui représenteront d'autres secteurs géographiques du département

1 Frédérique Colas (Joigny, conseillère régionale sortante)

2 Guy Férez (Auxerre, conseiller régional sortant, vice-président de la région)

3  Muriel Vergès-Caullet (Avallon)

4 Gilles Demersseman (Puisaye)

D'autres noms ont également été validés : Marie-Thérèse Rey-Gaucher, Christophe Ben Ali, Simone Paris et Jamila Habsaoui.

La liste finale comportera 14 candidats.

 


Supputations sur la liste Les Républicains-UDI dans l'Yonne

 

1.- Éric GENTIS,  LR Sens, conseiller régional sortant

2.- Dominique VÉRIEN, UDI, conseillère sortante, Puisaye

3.- Crescent MARAULT,  LR maire de Saint-Georges-sur-Baulche

ou Pascal GERMAIN, président de la communauté de communes de l'Avallonnais

ou Mourad CHENAS, ancien sous-préfet, conseiller municipal d'opposition à Avallon

ou Philippe SAULNIER-ARRIGHI, LR, président de la communauté de communes Coeur de Puisaye

4.- Aurélie BERGER, non encartée, maire de Gurgy, conseillère sortante, suppléante du sénateur Henri de Raincourt

..... ou Malika OUNÈS, non encartée, conseillère municipale d'opposition à Auxerre, conseillère communautaire

5.- Philippe LENOIR, maire de Magny dans l'Avallonnais

6.- Véronique FRANTZ, Sens

7.- Alain DROUHIN, maire de Bléneau, Puisaye

+ 7 autres noms en position non éligible.

 

 

 

Les élections de 2010

 

 


Les élections de 2004

 

2ème Tour

 

 

 

 

ON PEUT ENCORE S'INSCRIRE SUR LES LISTES ÉLECTORALES

Vous avez jusqu'au 30 septembre 2015 pour vous inscrire sur les listes électorales et voter les 6 et 13 décembre 2015Suite à la circulaire préfectorale relative à la mise en place de la procédure exceptionnelle de révision des listes électorales en 2015, qui a pour objet de préciser les modalités d’application de la loi n°2015-582 du 13 juillet 2015 visant à la réouverture exceptionnelle des délais d’inscription sur les listes électorales et de son décret d’application n°2015-882 du 17 juillet 2015.

En raison du report de la date des élections régionales de mars à décembre 2015 par la loi n°2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral, le législateur a souhaité mettre en place une procédure exceptionnelle de révision des listes électorales à l’approche du scrutin régional, La mise en œuvre de cette procédure vise à permettre aux citoyens ayant fait une démarche d’inscription au-delà du 31 décembre 2014 de bénéficier  d’une inscription anticipée afin de participer à un scrutin sans attendre le 1er mars 2016.

La mise en place de cette procédure permettra de prendre en compte dès cette année, à l’occasion des élections régionales, les demandes déposées (en mairie de son  domicile)  du 1er janvier au 30 septembre 2015 inclus.

Commentaires

1. Le samedi 19 septembre 2015, 19:30 par Stéphane Daloz

Stephen Daloz, conseiller municipal d'Is-sur-Tille, a découvert avec surprise son nom dans la liste des soutiens à François Sauvadet. S'il a bien signé il y a plusieurs mois l'appel au rassemblement de la droite et du centre initié par M. Sauvadet, force est de constater que ce rassemblement n'a pas été réalisé, le Mouvement Démocrate ayant été délibérément mis à l'écart de la liste et du programme de M. Sauvadet.
Dans de telles circonstances, il demande immédiatement le retrait de son nom de cette liste de soutien qu'il n'a jamais signée. Pour sa part, il fera campagne pour la liste de rassemblement initiée par le Mouvement Démocrate et conduite par Christophe Grudler, son chef de file régional.

2. Le vendredi 18 septembre 2015, 11:38 par Remy

Une idée, sans doute trop simple… pour limiter cet effet d’aubaine, des indemnités de mandats (pour des gens qui ont déjà d’autres revenus souvent important dans la quasi-totalité des cas) pourquoi ne pas les supprimer et verser des frais de déplacement sur justificatif.

C’est simple, non ? qui va lancer le mouvement, Alain Raymond pourrait y souscrire ? Une pétition, un collectif ? Chacun interroge ses élus, son maire, les vice presidents des communautés, les conseillers départementaux, ect… allons les voir !

De plus l’économie pourrait être répercutée sur la fiscalité locale qui frappe souvent fort sur les plus modeste.
A noter (et peu de gens le savent, les conseillers départementaux ont double couche, ils perçoivent des indemnités confortables (censé compenser leurs frais… lesquels ont ne sait pas) mais en plus ils perçoivent des frais de déplacement…. Voila un vrai scandale, qui va le dénoncer…

3. Le vendredi 18 septembre 2015, 10:57 par Raymont Alain

Effectivement,ça se bouscule au portillon,les coups bas ne manqueront pas,et en attendant on peut constater que si tout n'est pas réglé, il y a déjà quelques vainqueurs. la famille Collet tout d'abord et G férez qui est aujourd'hui à peu près certain de faire un troisième mandat de conseiller régional. On attend toujours son compte rendu du premier mandat quand il était vice-président à la formation professionnelle, on attendra certainement longtemps le compte rendu du deuxième mandat au cours duquel il était chargé semble-t-il des questions de santé. Décidément le conseil régional représente d'abord pour certains élus une rente quasiment à vie.
Pour le Front de Gauche on peut lui reprocher d'avoir pris son temps mais cela était nécessaire. Il y aura un accord régional, FdG, citoyens, Nouvelle Donne.Les têtes de listes départementales et la tête de liste régionale seront désignées sous peu. Les communistes icaunais pour leur part ont désigné F Meyroune comme chef de file des communistes sur la liste de l'Yonne. Pour ma part je n'ai pas demandé à être candidat et si je devais l'être ce serait alors à la dernière place sur la listeet donc non éligible.Comme quoi tout le monde ne se bouscule pas au portillon.Un regret cependant, le refus d'EELV de faire alliance avec le Front de gauche
A Raymont

4. Le vendredi 18 septembre 2015, 09:05 par benoit

Nous venons de recevoir, pour ceux qui ont la « chance » d’être propriétaire notre taxe foncière.
Les augmentations sont nombreuses, commune, département, communauté de communes y vont de leurs petites augmentations.

Aucune réflexion de fond sur la pression fiscale, aucun véritable débat, par contre une classe politique de plus en plus riche qui cumule postes et indemnités, même au plan communal tout ceci dans un silence assourdissant.
Nous avons de plus en plus de représentants qu’il nous faut faire vivre et qui nous pressurent comme des citrons.

Pour les exemples voire les rapports de la chambre régionale des comptes, sur la région bourgogne et le lupanar de son Président et le département de l’Yonne avec l’enseignement musical et bientôt Yonne en Scène.

Se servir au lieu de servir……

5. Le vendredi 18 septembre 2015, 08:31 par pragmatique

C'est assez étonnant de voir comment la politique locale intéressé les citoyens. Je pense que la gestion des affaires locales, est bien a' la hauteur des individus cités a' longueur de texte , alors que peut-on espérer de mieux que le bilan désastreux de notre gouvernance, si non le déclin déjà bien catastrophique de notre département... a' méditer.....

6. Le jeudi 17 septembre 2015, 19:52 par lulu

L’article est très intéressant comme souvent. Quelques réflexions me viennent à l’esprit.
Sur la liste de gauche, la « cuisine » est visible avec quelques candidatures imposées par les puissants barons de la gauche icaunaise. Les « deals » des départementales sont visible (la place possible de F VINCENDON ne s’explique que par sa bonne volonté de démissionner pour laisser une place de conseillère municipale à son épouse F ROURE qui deviendra le binôme de N SORET dans le canton de Joigny).

Sur la droite l’accord 25% udi et divers droite et 75 % LR, montre les candidatures des récents membre LR poussés par Guillaume qui souhaite disposer d’un socle solide d’élus de terrain pour les prochaines législatives.

La candidature de Malika OUNES est toujours aussi curieuse et ne s’explique que par la pression de F Patriat sur André Villiers qui comme durant les départementales défend ses compagnes de route.

Pour l’instant nous échappons à la candidature de JN Loury dont la demande insistante est soutenue par Eric Gentis (son employé au Syndicat d’Energie de l’Yonne) l’ensemble ou la houlette de H2R qui souhaite toujours peser sur le Département.

Chacun se rendra compte de l’état de notre démocratie, tout n’est que combine, entente, stratégie.
Beaucoup de militant sont écœuré de ces manœuvres ou la course aux postes et aux indemnités efface l’intérêt général que personne n’évoque….seul le carriérisme triomphe.

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