VIDEO ... GUY ROUX RACONTE

 

Guy Roux a participé au 110ème anniversaire de l'AJA omnisports au stade Abbé-Deschamps transformé en village AJA.
Très entouré par des supporters, il a expliqué pourquoi il portait un bonnet du Stade de Reims et pourquoi il n'avait pas assisté à la messe sur la pelouse.
Guy Roux a aussi révélé une disposition de son testament

 

 

 

L'unité de lieu, d'action et de temps. La règle de trois du théâtre classique. Le village AJA à l'AJA, sur le site au pied des tribunes et des terrains. Grand espace ouvert y compris le terrain d'honneur où les quelques 800 participants du 10 km matinal (2ème édition) sont passés dans un couloir prévu à cet effet. Et quel effet.

Gian Luca Edelblutte (ASPTT Auxerre, junior) l'a emporté en 33'05, devant Juan Ruiz de la Fuente (AJA Marathon, 34'05) et Noureddine Jabafi (Alliance Form, 34'26, V1).

Chez les dames, l'infatigable Nathalie Tavernier (ASPTT Auxerre, V1) s'est imposée en 38' 177, devant Emilie Gruss (UA Sens, 39'25) et Valérie Vitry (ASPTT Auxerre, 39'40).

Et puis tandis que la musique techno faisait vibrer du côté du vide-grenier et des stads divers disposés dans l'allée principale du stade, de l'autre côté sur le terrain annexe situé sur l'ancien site de l'usine Noël, il y avait la messe. Une messe célébrée en plein air, sur la pelouse impeccable et vert brillant, par l'abbé Joël Rignault, curé de la cathédrale, président des oeuvres de l'abbé Deschamps. La chorale colorée de la cathédrale d'Auxerre se tenait sur le côté devant la tribune où avaient pris place les nombreux fidèles. Les chants se propageaient dans l'espace aux sons des instruments. Ce fut un bel office religieux et la communion un temps fort.

Après, différents présidents furent invités par le père Joël à prendre la parole : Michel Parmentier, président de l'association AJA football actionnaire minoritaire de la SAOS professionnelle AJA. Le père Joël avec sa verve enjouée réussit à faire descendre des tribunes trois joueurs de l'AJA qui vinrent se tenir auprès de Michel Parmentier. Cette espèce de retour naturel aux sources fut très symbolique. Il faut savoir qu'avec l'abbé Deschamps, un homme très sévère, comme le caractérise Maurice Bardonneau qui l'a connu, pas question de pratiquer le foot si on n'avait pas été à la messe le matin et aux vêpres l'après-midi. C'était ainsi.

Jean-Louis Putiaux, président de la section qui gère le chalet de l'AJA en Savoie puis Michel Chaufournais, président de la familiale propriétaire du patrimoine foncier de l'association AJA et vice-président du Club Vert, prirent aussi la parole pour évoquer la vie de leurs associations et leurs évolutions souhaitées. Jean-Pierre Soisson très entouré fut le premier à communier. En pleine forme il était ravi de retrouver les anciens. Rappelons que le père de JPS fut président de l'AJA.

Puis vint l'apéritif en fanfare et Guy Roux affublé d'un bonnet à l'effigie du Stade de Reims. Entouré, il se mit à raconter comme lui seul sait le faire. Des repas étaient servis derrière la tribune de la route de Vaux dans une ambiance bon enfant de kermesse et de plaisir. La journée se prolongea par de nombreuses animations pas que sportives et déambulations. La lâcher de pigeons par le club colombophile a conclu une journée anniversaire qui restera dans les esprits.

David Tourbier, le président de l'association AJA omnisports, au four et au moulin,  peut être satisfait d'un chantier en préparation depuis de longs mois. « Le jour de la fête de l'AJA, ce sont des milliers de personnes entre les adhérents, les participants au marathon, les personnes qui ont eu envie de découvrir les sports et ceux qui portent un intérêt à l'AJA ». Chaque section présentait quelque chose d'agréable et de ludique. Les curieux ont même pu s'essayer à des disciplines.

 

La course en famille... plus de 800 au départ (DR)

 

Maurice Bardonneau mémoire de l'AJA a connu l'abbé Deschamps : il avait 11 ans lorsqu'il est mort (DR)

 

La messe sur le terrain (DR)