Une taxe sur les locaux commerciaux vacants en centre ville et l'extension du parking payant est un signal négatif envoyé au marteau piqueur alors que les gens se débattent dans une situation économique difficile, estime Guillaume Larrivé, député et chef de file de l'opposition municipale qui a voté contre.

Il y a 63 locaux commerciaux vides sur Auxerre dont 40 en centre ville. Au total la cité compte 593 locaux commerciaux (ou de services) en centre-ville.

La loi propose un outil pour inciter les propriétaires à louer ou vendre, c'est l'intérêt de la cité et un outil supplémentaire pour revitaliser le centre ville. En outre la taxe n'interviendra qu'au bout de deux années dans les conditions définies par la règlementation fiscale. Avec ce dispositif, la Ville espère incité les propriétaires à baisser le prix des loyers ou à remettre des locaux vacants sur le marché. La municipalité espère en outre encourager la reconversion de locaux commerciaux désuets en logements.

Pour le parking payant, Auxerre est une des villes les moins chères de l'hexagone, sachant que la première demi heure est gratuite, a rétorqué le maire Guy Férez.
Débat au conseil municipal

Pascal Henriat, adjoint aux finances, a indiqué que la vraie solution n'avait jamais été réalisée par aucun des maires qui se sont succédé depuis 1971. À savoir un parking souterrain place des Cordeliers avec plusieurs étages, de quoi caser toutes les voitures de celles et ceux qui travaillent en centre vielle mais aussid e'accueillir les visiteurs. No parking, no business.