"Une campagne de vaccination contre la FCO vient de démarrer dans l’Yonne comme dans l’ensemble des départements français concernés par la zone réglementée mise en place autour des foyers existants dans les départements de l’Allier, du Puy-de-Dôme et de la Creuse depuis le 11 septembre dernier.

"Dans l’Yonne, 236 communes sont en zone de surveillance. Ainsi près de 89 400 bovins icaunais, représentant 90% de l’effectif du département, doivent respecter des règles de restrictions en matière de mouvements et de rassemblements.

"Dans l’Yonne, sont principalement concernés par cette stratégie de vaccination des bovins de 6-16 mois autrement dit des broutards (veaux mâles de l’année issus de cheptels allaitants) destinés aux échanges intracommunautaires et au marché export.. Pour l’Yonne, 14 500 doses sont ainsi disponibles pour satisfaire la demande eu égard à la situation sanitaire actuelle.
"Un droit de tirage par élevage a été défini.

 

 

"Afin de veiller au respect du droit de tirage départemental, l’administration (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations) assurera l’interface entre les vétérinaires sanitaires qui commandent les vaccins et réalisent les vaccinations et les centrales d’achat qui fournissent les doses aux vétérinaires.

"20% des doses disponibles au plan départemental a été mis en réserve pour permettre d’adapter la commande de vaccins à la situation locale et de donner notamment la possibilité à des éleveurs qui n’auraient pas de référence en matière d’export de broutards de bénéficier de doses de vaccins.
Le comité de pilotage départemental de la lutte contre la FCO composé de représentants de la profession agricole, des négociants en bestiaux, des vétérinaires, du laboratoire d’analyse, du conseil départemental et de l’administration (DDCSPP et DDT) s’est réuni mardi 29 septembre.

"A cette occasion, l’attention des participants a été appelée sur la nécessité de respecter les quotas de doses fixés même si une marge de manoeuvre existe. Les éleveurs et les négociants en bestiaux ont été invités à se rapprocher de leurs vétérinaires sanitaires afin d’indiquer leur besoin en vaccins au regard de leur droit de tirage. La DDCSPP est en mesure de procéder à certains ajustements dans la répartition des vaccins à distribuer.
"Dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie vaccinale, les vaccins sont achetés par l’Etat qui rémunère les vétérinaires sanitaires pour la réalisation des vaccinations