Les voeux de l'AJA en janvier sont un marqueur fort dans la vie de la cité.

Si le préfet de l'Yonne a tenu à être présent à la cérémonie au Mercure à Appoigny, en revanche, il n'y avait aucun représentant de la mairie d'Auxerre.

Une première. Un couac. Anormal. C'est un manque de respect pour une des forces vives de la cité. Sauf que aucun élu n'a reçu de carton d'invitation, même pa sle maire, à en croire l'adjoint chargé des sports, Yves Biron, qui ne suarait être soupçonné de tricherie pour qui le connaît. Voici l'AJA renvoyée dans ses 22 mètres.

Dans le même ordre d'idée, si le président Cotret a vanté les bons résultats qui traduisent le travail mené au centre de formation dont il a cru devoir répéter que c'était l'ADN de l'AJA, force fut de constater qu'aucun éducateur ou dirigeant du centre de formation n'étaient invités à la soirée.

Le président de l'AJA a surpris son monde en affirmant qu'on reproche au club de ne pas avoir un projet clair. Et d'interroger pour savoir ce que signifie un projet clair sinon celui de vouloir être au plus haut niveau. 15 signatures de contrats pro chez les jeunes en deux ans. Qui dit mieux demanda-t-il ?

Nous avons pointé le manque de vision d'avenir à l'AJA condamnée à être vendue à de gros investisseurs ou à faire entrer des partenaires friqués au capital.

Nous saluons en revanche la vision sociétale de Guy Cotret qui estime qu'on ne fait pas suffisamment d'efforts pour utiliser le sport, notamment dans les banlieues, comme outil et solution d'intégration sociale, le meilleur facteur de mixité selon le président de l'AJA, au lendemain d'une année 2015 très difficile pour tout le monde et pour les consciences.


Pierre-Jules GAYE