De gauche à droite, Claude Vivier, Jean-Philippe Bailly et Michel Lepoix, vendredi, au Latinos rue Louis-Richard (DR)

 

Une conférence de presse organisée par Jean-Philippe Bailly, vendredi en fin d'après-midi, à Auxerre, entouré de nombreux amis, a mis en évidence les "dysfonctionnements" de l'appareil centriste ainsi que les rivalités et pressions politiques au sein du parti pour en garder le contrôle.

Rififi donc et confusion à l'UDI de l'Yonne qui doit renouveler ses instances. Candidat à la présidence départementale Jean-Philippe Bailly a été suspendu par les instances nationales de son parti avant de pouvoir concourir. Une suspension qu’il annonce vouloir contester devant les instances de son parti et devant la justice s’il n’obtient pas gain de cause.

Jean-Philippe Bailly, premier à déposer une liste, a donc été suspendu par les instances nationales, au moment de l'élection. Pour des raisons politiques, à la demande d'André Villiers et d'élus de l'UDI 89, un courrier en atteste.

Bailly est membre du bureau national de l'UDI, il est l’adjoint du maire socialiste Guy Ferez à Auxerre, il ne vote pas toujours de la même manière que les autres  membres de son parti, et surtout, à l’UDI il soutient Hervé Morin, l’ancien ministre, président du Nouveau Centre (composante de l’Udi)  pendant qu’André Villiers, le président du Conseil Départemental soutient lui Jean-Christophe Lagarde, le président du parti.

Les soutiens de Jean-Philippe Bailly appellent au boycott de l'élection prévue le 2 juillet, où une seule liste sera présentée conduite par Dominique Vérien maire de Saint-Sauveur et conseillère régionale d'opposition qui se retrouve seule en course.

Une centaine d'adhérents de l'UDI (sur 160 environ) ont constitué le collectif UDY (union des démocrates de l'Yonne) explique Claude Viviers qui a rejoint le Nouveau centre. L'UDY a pour ambition d'inscrire sa trajectoire dans la recomposition en cours des forces politiques. Par exemple, Malika Ounès, vice-présidente du conseil départemental de l'Yonne vient de passer de l'UDI au parti En Marche d'Emmanuel Macron.

Explications.

 

 

 

 

Farah Ziani, militante UDI, affirme avoir été l'objet de pressions politiques pour lâcher Bailly. Un contrat en CDD d'un an lui était promis au conseil départemental de l'Yonne. La jeune femme a refusé de renoncer à son engagement et n'a pas eu le travail (DR)