"L
e démantèlement du campement établi aux alentours de la station de métro Stalingrad à Paris a débuté fin de semaine dernière. Il accueillait des migrants qui avaient fuit Calais avant le démantèlement des campements. Cette opération prolonge donc sur les mêmes fondements la fermeture de la jungle de Calais.

"Aujourd’hui, mardi 8 novembre, 25 migrants en provenance du campement parisien sont  accueillis dans le centre d’accueil d’orientation (CAO) de l’Yonne, situé sur l’ancien terrain militaire de la 15ème Base de Soutien du Matériel (15ème BSMAT), implanté sur la commune de Jaulges.

"Ce centre, propriété de l’Etat, a vocation tout d’abord à accueillir temporairement ces personnes en grande précarité. L’objectif est de leur offrir une mise à l’abri digne et adaptée, un moment de répit pour réfléchir à la  suite de leur parcours migratoire.

"Ces personnes sont prises en charge dés leur arrivée par un opérateur de l’Etat. Ils bénéficient d’un accompagnement sanitaire, social et administratif. Cet accompagnement  se poursuivra pendant toute la durée de leur séjour dans le CAO.

"A l’issue de leur passage dans ce centre d‘accueil, certains migrants seront réorientés dans les dispositifs d’hébergement existants notamment ceux dédiés aux demandeurs d’asile. D’autres seront réorientés vers le pays de premier enregistrement et ceux qui ne relèvent pas de l’asile en France ou qui sont en situation irrégulière seront éloignés.

"La délégation départementale de la Croix Rouge de l’Yonne est en charge de ce centre à Jaulges. Le financement est assuré par l’Etat à 100%.

"Depuis novembre 2015, plus de 6 000 personnes en provenance de Calais ont déjà été accueillies, sans difficulté, dans 450 CAO en France, dont celui de l’Yonne.

"Accueillir ces personnes fuyant les guerres, la barbarie et les persécutions,  c’est avant tout répondre à un objectif humanitaire, celui de leur mise à l’abri. C’est également un devoir de solidarité nationale. Par cet accueil, le département de l’Yonne, comme d’autres territoires,  répondent à cet impératif. "