Surprise et colère quand on a appris cette semaine la disparition du centre d’art de Tanlay.

Messieurs Villiers, président du conseil départemental et Germain en charge de l’enseignement et des affaires culturelles ne se contentent pas de vouloir fermer un collège à Auxerre, ils mettent fin au financement du centre d’art en lui refusant les 56 000 € de subvention que le département versait.
 
Cette décision est à la fois lamentable et scandaleuse.
 
Depuis 50 ans, Louis Deledicq œuvrait pour qu’existe au sud du département un lieu d’exposition de grande qualité qui a toujours été reconnu bien au-delà du département en France et à l’étranger.
 
Les plus grands ont été exposés à Tanlay au bénéfice des icaunais et des touristes mais aussi de l’activité du village.
 
Il est par ailleurs surprenant que depuis cette annonce il n’y ait pas eu plus de contestation face à cette décision de la part des politiques et du monde culturel, à se demander d’ailleurs si il y a encore un monde culturel dans l’Yonne.
 
Pour Louis Deledicq cette décision est très regrettable, sa conclusion amère mais juste fut la suivante :

« La culture est très importante pour continuer à vivre dans les périodes de crise, comprendre toutes les cultures est essentiel par les temps qui courent. On se prive dans l’Yonne d’un lieu culturel exceptionnel. »
 
Quand ceux qui parlent de développer le tourisme dans l’Yonne sont ceux-là mêmes qui font disparaître un centre d’art comme Tanlay, on hésite entre imbécilité ou incompétence, les deux sans doute.
 
En attendant, au revoir et merci Monsieur Deledicq.


Alain Raymont
Secrétaire départemental PCF