C'est terminé. JPP ne viendra pas à l'AJA. Le dossier est clos. Toutes les énergies sont tournées vers la priorité du club qui est la réussite sportive, écrit le président Guy Cotret qui demeure l'homme fort aux commandes du club.

Les "conditions nécessaires" sont essentiellement conditionnées à l'apaisement indispensable pour envisager la suite dans un climat autre que délétère, alimenté par les incertitudes et les rumeurs.

L'AJA a été frappée dans son coeur nucléaire : l'entraîneur, qui est le symbole vivant du travail et de l'espérance qu'il génère dans la compétition sportive. Il fallait le préserver, le conforter et réaliser l'union autour de lui.

La qualité de l'homme Cédric Daury et de son travail a fait toute la différence.

Guy Cotret qui est aussi un fin politique fait chuter son communiqué sur l'union sacrée indispensable et le soutien qui doit être indéfectible pour sauver le club cette saison. C'est dans une dimension un "appel au secours".

En revanche, on ne peut laisser passer sous silence l'incrimination des fuites et échanges intervenus par voie de presse qui auraient  fait capoter les négociations en cours. C'est faux.

D'une part un protocole a bel et bien été signé dont on ne sait s'il comportait une clause suspensive. Ce protocole vaut contrat et le chinois ORG va sans doute devoir payer le dédit réclamé par les conseils de Papin. 

D'autre part, la presse fait son travail d'information. On notera que Guy Cotret ne met aucunement en cause la presse mais "les fuites et échanges à travers la presse" (notamment les déclarations maladroites de Papin qui s'est grillé tout seul).

Rendons-lui grâce. Ainsi que pour le bon timing de cette annonce "d'abandon de piste", qui intervient, si l'on ose dire, au meilleur moment, à quatre jours du match crucial - mais ils le sont tous - à Clermont qui s'entraîne toute la semaine à huis clos. Décision de la coach Corinne Diacre après le nul à Sochaux alors que les Auvergnats ont mené 0-2 puis 2-3 à une minute de la fin.

Maintenant, que tout le monde laisse travailler entraîneurs et joueurs dans la sérénité.

 

Pierre-Jules GAYE